Au soir de son titre en CFGP, Sun Zheng déclare que maintenant, il vaut vaincre en Europe. Le chouchou de la Fédération Sportive Chinoise se sent trop à l’étroit dans son pays. Aujourd’hui, il annonce sur Facebbok que CF Racing est son nouvel « employeur » et il publie des photos de cette F3 ex-Hywel Lloyd (patron de l’écurie.)Sun débute en 2009, en Asian Formula Geely. En 2010, il court simultanément en CTCC (avec Nissan) et en Scirocco R-Cup. En 2011, l’équipe Haima de CTCC veut se muscler et elle l’embauche. Il s’impose en début de saison et fait les gros titres (pensez, un jeune Chinois à bord d’une voiture chinoise…) La fédération le prend sous son aile, lui offre un test en Scirocco R-Cup, une demi-saison en Formula Pilota China et une participation à une course en support du Grand Prix de Macao. Le clou du spectacle est une visite de l’usine Ferrari, avec un essai d’une F3 italienne. En 2012, il joue de nouveau les stakhanovistes du volant: CTCC (avec Beijing-Hyundai; 2 victoires), Audi R8 LMS Cup (4e et « premier Chinois »), CFGP (titre), Formula Pilota China et une pige en Porsche Carrera Cup Asia. A certains meeting, on le voit ainsi au départ de 3 disciplines! Après une telle saison, on comprend qu’il pense avoir fait le tour du sport auto chinois.
Ainsi, il porte son dévolu sur le British F3 et le CF Racing. Harry Lloyd crée cette équipe pour faire courir son fils Hywel en FR 2.0 BARC, puis en British F3. En 2012, Lloyd fils décide de changer de cap. Il rachète plusieurs Dallara 311 et veut les engager en « National ». Adderly Fong est son premier client et remporte 5 victoires de classe (en 6 participations.) Pour 2013, le British F3, en crise, réduit son calendrier à 4 manches. Pour l’instant, seuls des concurrents du « National » (l’amateur Kyle Tilley, West-Tec…) ont montré de l’intérêt pour la compétition.
« Dijay » Zheng fait parti de la génération « Grand Prix de Chine »; il a grandi en regardant les pilotes de F1. Devenu pilote, il a faim de podiums et rêve de battre ses ex-idoles. A 21 ans, il s’attaque donc à l’Europe. Il va devoir tout réapprendre: les circuits, la voiture… Et surtout, ce pilote adulé chez lui va de nouveau connaitre l’anonymat. Mais c’est le prix à payer pour espérer atteindre un jour la catégorie-reine.
Source:
Sun Zheng
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