500 miles d’Indianapolis 2013: les qualifications

Ce qui fait le succès des 500 miles d’Indianapolis, c’est que c’est toujours un déroulement digne d’Hollywood. Cette année, les longues qualifications ont offert leur lot de suspens et de surprises.33… Non, 34

On attend 35 engagés pour Indianapolis. Au soir de la manche de Sao Paulo, 31 pilotes ont un contrat ferme. Panther, qui a besoin de renflouer ses caisses, accepte de prendre Townsend Bell et Buddy Lazier. Par contre, Jay Howard et Jacques Lazier ne trouvent pas de baquet. On arrive donc à 33 voitures.

Au dernier moment, Katherine Legge passe un accord avec Pelfrey (via Sam Schmidt.) La Dallara de l’Anglaise est montée dans les stands. En tout cas, cela fait 34 voitures pour 33 places. Pour la première fois depuis 2011, il y aura un malheureux à l’issue du « Bump day »…

And the winner is…

Les qualifications à Indianapolis, c’est quelque chose de sérieux. Michael Andretti rappelle son père, Mario, tandis que Roger Penske s’offre les services de Rick Mears. Ce n’est pas du marketing! Les deux vieilles gloires sont sur le muret,  pour faire partager leurs « trucs ».

Leurs conseils sont visiblement bons. Les pilotes Andretti se relayent en tête des feuilles de vitesses (à Indianapolis, on compte la vitesse moyenne sur un tour, pas les secondes.) Puis, le vendredi, c’est au tour de Will Power (Penske.)

Néanmoins, c’est Ed Carpenter (Carpenter) qui décroche finalement la pole. Un moment d’autant plus émouvant pour le pilote/patron d’écurie que sa femme et ses enfants sont présents dans le stand.

Les pilotes Andretti sont néanmoins en embuscade: le débutant Carlos Munoz est 2e, Marco Andretti, 3e, le surprenant E.J. Viso, 4e, Ryan Hunter-Reay, 7e et James Hinchcliffe, 9e.

Penske est également à l’affut: A.J. Allmendinger est 5e, Will Power est 6e et Helio-Castroneves, 9e.

Carpenter aura beaucoup de mal face à de telles machines de guerre…

Les 4 Français présents connaissent des qualifications moyennes. 15e, Sebastien Bourdais (Dragon Racing) est le mieux placé. Simon Pagenaud (Sam Schmidt) est 21e. Quant à Tristan Vautier (Sam Schmidt), il doit passer par le repêchage et partira du 28e rang.

Honda boit la tasse

En 2011, Dario Franchitti (Ganassi) et Power se battaient pour le titre. Aujourd’hui, ils ont plutôt tendance à figurer dans la colonne « le truc qui n’arrive jamais ». Ainsi, à Indianapolis, l’Ecossais casse son Honda. Une première cette saison. Le vainqueur en titre en reçoit un nouveau, mais il est sanctionné de 10 places de pénalités. Le voilà donc 17e… Juste derrière son équipier, Scott Dixon.

Maigre consolation: d’autres pilotes ont également été trahis par leur mécanique. A savoir Charlie Kimball (Ganassi), Graham Rahal (Rahal) et Josef Newgarden (Sarah Fisher.) Tous sont des clients de Honda. Le motoriste japonais semble avoir loupé ses qualifications. D’ailleurs, sa meilleure voiture (Alex Tagliani, Dreyer & Reinbold) n’est que 11e.

Bumped!

Le samedi, on se bat pour les 27 premières places. Le dimanche, c’est le « bump day »; les non-qualifiés sont en lice pour les 2 dernières lignes. Ils sont 7 (dont 3 femmes) pour 6 places. D’aucuns s’attendent à ce que Legge reparte bredouille (vu qu’elle n’a aucune préparation.)

Mais l’alerte est du côté de Michel Jourdain Jr (Rahal.) Le Mexicain possède le châssis ex-Takuma Sato à Indy et ex-Mike Conway à Long Beach. Il se plaint que sa voiture est inconduisible. Rahal Jr prend le volant (vu qu’à Indy, c’est le châssis qui se qualifie, pas le pilote), en vain. Legge est 33e, tandis que Jourdain Jr doit faire ses valises. C’est l’ultime rebondissant des qualifications.

Crédits photos: Indycar

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