Le WRC a atteint le comble du ridicule aujourd'hui après une première journée complètement faussée par les tactiques d'équipe. On en arrive même à se demander à quoi servent les deux premières étapes puisque tout se jouera dimanche. Sérieusement handicapé par sa position de balayeur de piste, Sébastien Loeb a été dominé toute la journée par les Ford de Latvala, Hirvonen et Galli et se retrouve paradoxalement leader du rallye de Turquie ce soir.
Zapping Le Blogauto Renault Rafale: nos premières impressions
Le WRC a atteint le comble du ridicule aujourd'hui après une première journée complètement faussée par les tactiques d'équipe. On en arrive même à se demander à quoi servent les deux premières étapes puisque tout se jouera dimanche. Sérieusement handicapé par sa position de balayeur de piste, Sébastien Loeb a été dominé toute la journée par les Ford de Latvala, Hirvonen et Galli et se retrouve paradoxalement leader du rallye de Turquie ce soir.
En s'élançant premier de l'ultime spéciale, Sébastien Loeb savait que ses adversaires allaient calquer leurs temps sur le sien afin de lui laisser prendre à nouveau la tête demain. Et ses craintes étaient légitimes puisque c'est exactement ce qui est arrivé.
A ce petit jeu, c'est Mikko Hirvonen qui s'en sort le mieux en se classant cinquième à sept secondes de Loeb. Le Finlandais bénéficiera demain d'une position idéale au moment de s'élancer dans les secteurs chronométrés avec quatre "balayeuses" devant lui.
Sur des pistes à la terre particulièrement meuble, le champion du monde a en quelque sorte été victime de la "double peine" en étant moins rapide que les autres à cause du terrain puis en étant artificiellement porté en tête par ses concurrents pour que cette situation perdure demain.
Soulignons toutefois la sportivité d'Henning Solberg qui est le seul des pilotes de pointe à avoir attaqué dans le dernier chrono. Avec cette performance, le Norvégien talonne Loeb au classement général avec un retard d'une seconde. Un petit dixième derrière lui on retrouve Latvala qui a lui aussi levé le pied dans l'ES9, tout comme Galli, quatrième à 2"2.
Du côté des perdants, on retiendra les abandons de Urmo Aava sur sa C4 privée et de Chris Atkinson sur Subaru, tous deux victimes de leur suspension. Même mésaventure pour Dani Sordo mais l'Espagnol s'en tire seulement avec quelques poignées de secondes de retard.
Demain, outre le fait de préserver la mécanique, la principale préoccupation des pilotes devrait être de se placer à bonne distance de Loeb en vue d'entamer l'ultime étape dans les meilleures conditions de piste. C'est tout à fait compréhensible de leur part, mais que penser de ce règlement qui nous prive d'une véritable bagarre en tête ? Heureusement qu'il reste quelques rallyes sur asphalte.
Le WRC a atteint le comble du ridicule aujourd'hui après une première journée complètement faussée par les tactiques d'équipe. On en arrive même à se demander à quoi servent les deux premières étapes puisque tout se jouera dimanche. Sérieusement handicapé par sa position de balayeur de piste, Sébastien Loeb a été dominé toute la journée par les Ford de Latvala, Hirvonen et Galli et se retrouve paradoxalement leader du rallye de Turquie ce soir.