WRC : le décompte commence pour Sébastien Loeb et Citroën
Il aime qu’un plan se déroule sans accroc. Vendredi et samedi ont donc été parfaits pour Sébastien Loeb. Leader depuis la première spéciale, le pilote Citroën a frappé un grand coup dans la plus longue spéciale du jour et se dirige vers son septième titre mondial demain, à la maison.
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Citroën domine largement Ford sur asphalte, c’est un fait. Sébastien Loeb est supérieur à tous ses rivaux sur cette surface, c’est aussi acquis. Et lorsque son premier rival est son équipier, les choses sont encore plus simples.
Comptant 22 secondes d’avance sur Sordo ce matin, Sébastien Loeb a fait un récital dans Pays d’Ormont (35 km). Le sextuple Champion du Monde a réalisé un exploit qui ne se voit que rarement dans une saison. Avec des conditions difficiles (mais meilleures pour lui, qui s’élançait en tête, que pour ses rivaux), il a repoussé Dani Sordo à plus « d’une demie au kil’ ». Et les autres étaient encore plus loin.
La course était d’ores et déjà (presque) définitivement pliée. Avec plus de 40 secondes d’avance sur son équipier (et plus d’une minute sur Petter Solberg), Loeb a géré la fin d’étape et s’apprête à dérouler demain sur la route d’Haguenau.
Enfin, face à une foule encore plus dense, l’organisation a fait un effort particulier dans le parc d’assistance en doublant les barrières face aux équipes Citroën et en ajoutant d’autres barrières un peu partout pour canaliser la foule. Du mieux par rapport à l’assistance de Mulhouse, hier, où les spectateurs se sont physiquement jetés sur Sébastien Loeb lorsqu’il est sorti de sa voiture.
En revanche, le Rallye de France sera sans doute dernier sur la liste des épreuves les plus appréciées pour les concurrents. Un journaliste présent sur place ce soir a pu constater que les concurrents désirant placer leur voiture en parc fermé grâce au SuperRally se trouvait devant un parc fermé « fermé », sans commissaire ni table de pointage. Un concurrent norvégien qualifiait l’épreuve de « pire organisation de toute sa carrière ». La sécurité est également mise en cause. Lors de sa sortie de route, Kevin Abbring a été « oublié » par les commissaires. Aucun ne s’est étonné qu’une voiture manque à l’appel en milieu de spéciale. Après une monumentale crise du père de l’espoir néerlandais, les secours sont arrivés 45 minutes après l’accident… pour découvrir que le copilote était sacrément secoué et se croyait en Corse. Une Corse que tous les concurrents (sauf Sébastien Loeb) regrettent.
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Pour résumer
Il aime qu’un plan se déroule sans accroc. Vendredi et samedi ont donc été parfaits pour Sébastien Loeb. Leader depuis la première spéciale, le pilote Citroën a frappé un grand coup dans la plus longue spéciale du jour et se dirige vers son septième titre mondial demain, à la maison.