"Rien ne sert de courir ... Il ne faut pas crever". C'est par ce détournement de la célèbre fable de la Fontaine que l'on pourrait résumer la seconde journée du rallye de Grèce qui vient de s'achever. Hier, Sébastien Loeb pointait en haut du classement après une première étape difficile pour les Ford. Ce soir, le Français est toujours en tête mais il s'en est fallu de peu, ou plutôt "de pneus".
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Obligé de partir le premier sur les pistes cassantes grecques, le champion du monde a commencé sa journée en perdant du terrain du son équipier. Puis, dans la seconde spéciale, une crevaison lui a fait perdre la tête du rallye au profit de Sordo. Par la suite, l'Espagnol a résisté et a même accentué son avance lorsque Loeb a décidé de ne pas attaquer lors du second passage dans Aghii Theodori afin de préserver ses pneus.
Bien lui en a pris car c'est cette tactique prudente qui lui permet de conserver le leadership. En effet, ayant crevé à deux reprises durant la journée, Dani Sordo a du entamer l'avant-dernier chrono de ce samedi sans roue de secours. C'est finalement une troisième crevaison qui a sonné le glas de tous les espoirs de l'Espagnol, obligé de participer à la dernière spéciale sur la jante. Le bilan est extrêmement décevant pour lui puisqu'il dégringole au septième rang alors qu'il n'avait jamais été aussi proche de sa première victoire en WRC.
Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, ce sont les frères Solberg qui profitent de ce faux pas en montant sur le podium provisoire.
Enfin, du côté de Ford, on notera les problèmes de turbo de Latvala qui le font chuter en huitième position et la course sage et régulière de Mikko Hirvonen qui conserve la quatrième place.
"Rien ne sert de courir ... Il ne faut pas crever". C'est par ce détournement de la célèbre fable de la Fontaine que l'on pourrait résumer la seconde journée du rallye de Grèce qui vient de s'achever. Hier, Sébastien Loeb pointait en haut du classement après une première étape difficile pour les Ford. Ce soir, le Français est toujours en tête mais il s'en est fallu de peu, ou plutôt "de pneus".