Réveil très très tôt ce matin pour les équipages auto. 3h du mat' pour aller chercher la spéciale après 501 km de liaison (!). 309 km pour retourner à San Juan de Marcona. Entièrement au Pérou, le Dakar 2019 tourne un peu en rond.

En blaguant, Daniel Elena appelle le désert "Malococcyx". C'est là que le Peugeot 3008 DKR Maxi s'est planté l'an dernier dans un trou, fêlant le coccyx de Danos. Cette année comme l'explique Sébastien Loeb à l'arrivée, "On ne s’est pas tanké, on a vu le trou où on était resté coincé l’an passé, mais on ne s’est pas fait piéger. Je suis bien content d’être à l’arrivée".

Classement de l'étape

Et à l'arrivée, c'est eux qui l'emportent. Ils devancent Al Attiyah qui a un peu jardiné sur la fin de 2 min 17 (seulement). En revanche, sur le 3e du jour, Carlos Sainz, c'est un peu plus 6 min 56.

Mais, c'est surtout l'écart sur Peterhansel, Roma ou Przygonski qui est essentiel pour Loeb. Roma arrive 5e à 13 min 08, juste derrière Despres. Peterhansel arrive 6e à 18 min 49. Et encore, il comptait plus de 22 minutes après le premier point de passage. Przygonski a plus de 1h27 de retard.

Classement général

Au général, Al Attiyah conserve la tête du Dakar 2019. Il devance désormais Loeb, 2nd, à 37 min 43. Un gouffre si le pilote Toyota ne connait pas de galère. Peterhansel est 3e à 41 min 14 devant Roma à 45 min 24. Despres est 5e à plus d'une heure. La grosse tuile est sans doute pour Hunt qui après avoir pris un bon départ se retrouve à plus de 2h36 au 2nd point de passage.

Demain, une "petite" étape en boucle autour de San Juan de Marcona. 64 km de liaison et 323 km de spéciale. Pas de quoi faire l'écart à la régulière.

Illustration : Dakar