Le parcours du jour mène les concurrents de Resistencia à San Miguel de Tucuman au nord de l'Argentine. Sous une température écrasante (38°C à l'ombre), les véhicules devaient affronter une longue étape avec 275 km de spéciale poussiéreuse. Tracée sur une piste étroite, la spéciale n'offrait pas d'espace de dépassement. Ayant récupéré De Villiers, Loeb s'est retrouvé dans sa poussière durant des dizaines de kilomètres à la fin de la spéciale.

Cela ne l'empêche pas d'aller chercher la victoire d'étape. Malgré un déficit de puissance (selon eux) les Peugeot 3008 DKR se sont montrés très rapides. Loeb gagne avec 1 minutes 23 sur le vainqueur d'hier, Nasser Al-Attiyah qui n'a pas eu de souci de chauffe moteur cette fois-ci. Les véhicules sont très poussiéreux. Carlos Sainz est un peu plus loin à 2 minutes 18. Il est suivi à 1 seconde par De Villiers.

Nani Roma se trouve à 3 minutes 22, tandis que la première Mini est celle d'Al Rajhi en 6ème position à 5 minutes 01. Pour compléter le top 10 provisoire, se succèdent, Peterhansel, Hirvonen, Van Loon et Dumas sur un Peugeot 3008 DKR privé. 4 Peugeot 3008 DKR, 4 Toyota Hilux et 2 Mini.

L'une des informations du jour est que le 2nd d'hier, Mathieu Pons, a fait des tonneaux très tôt dans la spéciale avec son Ford Ranger. Même s'il a pu continuer, sa mécanique a visiblement des faiblesses et il attend son assistance.

Au général, Loeb refait son retard de la veille et prend 28 secondes d'avance sur Al Attiyah. Il ouvrira la route demain et ce n'est pas forcément un handicap. Sainz est sur le podium avec 1 minute 56 de retard sur Loeb. De Villiers est en embuscade 9 secondes derrière et 51 devant Roma. Al Rashi est le premier des pilotes Mini, déjà à plus de 5 minutes de la tête.

Demain, on commence à grimper sévèrement avec un passage à 5000 m d'altitude et une fin de spéciale au-delà des 3400 m. A noter qu'une partie des 512 km de spéciale est neutralisée. Les concurrents vont également commencer le hors-piste avec beaucoup moins d'information donnés pour les points de passage obligés. Il va y avoir du jardinage.

Source et illustration : Dakar