4L Trophy 2010: Carte postale
par Pierrick Rakotoniaina

4L Trophy 2010: Carte postale

Le 4L Trophy s’est terminé vendredi, et l'équipage vainqueur désigné aujourd’hui. Mais le plus important sur ce rallye ne se situe peut-être pas là pour les concurrents. En effet, nombre d’entre eux viennent en priorité pour le dépaysement et la variété de panoramas que proposent le Maroc. Entre deux coups de clés de 12 et de pelle, petit détour sur ce que les étudiants ont pu voir depuis la petite vitre coulissante de leurs bolides. L’aventure semblait mal commencer, avec de la pluie, du vent, et le froid le premier jour. Toutefois, dès le lendemain, la météo était bien au rendez-vous tout le long du parcours des 4L à travers le Maroc. Au bivouac D’enjil, à près de 2 000 mètres d’altitude, le vent soufflait sur les plateaux de la régions secs et rocheux, mais la météo s’améliorait rapidement au fur et à mesure que la caravane se rapprochait d’Errachidia plus au sud. A ce moment là, pas vraiment de désert de sable, mais de longues étendues entre les montagnes du relief rocheux. Les premiers dromadaires ont également fait leur apparition.

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Le 4L Trophy s’est terminé vendredi, et l'équipage vainqueur désigné aujourd’hui. Mais le plus important sur ce rallye ne se situe peut-être pas là pour les concurrents. En effet, nombre d’entre eux viennent en priorité pour le dépaysement et la variété de panoramas que proposent le Maroc. Entre deux coups de clés de 12 et de pelle, petit détour sur ce que les étudiants ont pu voir depuis la petite vitre coulissante de leurs bolides. L’aventure semblait mal commencer, avec de la pluie, du vent, et le froid le premier jour. Toutefois, dès le lendemain, la météo était bien au rendez-vous tout le long du parcours des 4L à travers le Maroc. Au bivouac D’enjil, à près de 2 000 mètres d’altitude, le vent soufflait sur les plateaux de la régions secs et rocheux, mais la météo s’améliorait rapidement au fur et à mesure que la caravane se rapprochait d’Errachidia plus au sud. A ce moment là, pas vraiment de désert de sable, mais de longues étendues entre les montagnes du relief rocheux. Les premiers dromadaires ont également fait leur apparition.

Puis en se rapprochant de Merzouga, lieu du bivouac de la 3ème étape sur le territoire marocain, les concurrents ont traversé leurs premières dunes, et leurs lots d'ensablages. La température à partir de là, flirtait avec les 30°C à l’ombre, sans vent, avec un soleil qui ne fut pas vraiment perturbé par les rares nuages dans le ciel. Toutefois, le contraste le plus saisissant demeure l’observation des monts enneigés de l’Atlas depuis les plaines, sous un soleil de plomb…

La 4ème étape se courait en partie le long de la frontière avec l’Algérie, très désertique, avec une alternance de pistes ultra-rapides, mais aussi des extrêmement lentes. Dans de  telles conditions, l’orientation s’est révélée être un exercice particulièrement difficile. Il faut dire que la fréquentation  limitée du coin, rend l’identification des pistes pour le moins compliquée. Entre deux traversées de plaines sans repères, le paysage rappelle souvent les grands espaces et canyons américains. C’est alors que la ville de Zagora, apparait comme une véritable oasis de population, après un long parcours au milieu de nulle part.

Enfin, pour rallier la ville de Marrakech, en passant par Ouarzazate, les équipages ont du affronter leurs dernières difficultés. En premier lieu, la chaleur accablante, dans des habitacles confinés de 4L, souvent avec le chauffage en marche, pour maximiser le refroidissement des moteurs. Mais il fallait surtout traverser les derniers reliefs rocheux du parcours, avec des passages de cols en altitude, qui font souffrir les petites mécaniques. Avec la neige aux sommets, on se surprend à s’imaginer dans les Pyrénées au mois d’août. Plus la caravane se rapprochait de sa destination finale Marrakech, plus les paysages prenaient des tons verts, comme pour mieux marquer le retour des tandems à la réalité.

Quant à notre équipage témoin, le 1280 composé d’Aymerick Chantrel et Jérémie Bazin, ils auront souffert sur la dernière étape marathon qui se courait sur 48 heures. Comme beaucoup de « couples », nos deux compères décidèrent de rouler en convoi avec notamment deux autres voitures. S’étant jurés assistance aux uns et aux autres, ils soutinrent l’un des équipages féminin en difficulté avec lequel ils roulaient. Ils pointèrent finalement au petit matin au contrôle de passage final, en formant un petit train de 7 4L qui rallièrent l'arrivée, environ 12 heures après les premiers.  Ils finirent 373ème sur 1200 voitures avec 2395 points sans pénalité, contre 3949 pour l’équipage vainqueur numéro 296 de Romain et François-Xavier. Un résultat somme toute honorable.

Certes, le 4L Trophy, ce sont des difficultés, de la souffrance, des nuits parfois blanches dans des conditions extrêmes. Mais le dépaysement suffit lui seul à ne pas faire regretter le voyage. Néanmoins, nul besoin évidemment de faire le 4L pour découvrir les magnifiques paysages du Maroc. Nul besoin non plus d’un 4X4 préparé si l’on ne passe pas par les pistes. Depuis la route, l’observation des paysages est identique. Le réseau, en état plus que satisfaisant, mieux même que certains axes empruntés en Espagne ont dit certains, laisse penser que le pays est un terrain de jeu idéal pour les GT et autres sportives. Nous n’en avons d’ailleurs pas croisé une seule.

Candidats ?

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4L Trophy 2010 - Journée ordinaire d'une 4L dans le désert

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Le 4L Trophy s’est terminé vendredi, et l'équipage vainqueur désigné aujourd’hui. Mais le plus important sur ce rallye ne se situe peut-être pas là pour les concurrents. En effet, nombre d’entre eux viennent en priorité pour le dépaysement et la variété de panoramas que proposent le Maroc. Entre deux coups de clés de 12 et de pelle, petit détour sur ce que les étudiants ont pu voir depuis la petite vitre coulissante de leurs bolides. L’aventure semblait mal commencer, avec de la pluie, du vent, et le froid le premier jour. Toutefois, dès le lendemain, la météo était bien au rendez-vous tout le long du parcours des 4L à travers le Maroc. Au bivouac D’enjil, à près de 2 000 mètres d’altitude, le vent soufflait sur les plateaux de la régions secs et rocheux, mais la météo s’améliorait rapidement au fur et à mesure que la caravane se rapprochait d’Errachidia plus au sud. A ce moment là, pas vraiment de désert de sable, mais de longues étendues entre les montagnes du relief rocheux. Les premiers dromadaires ont également fait leur apparition.

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