Son objectif est multiple: assurer à la fois une baisse de la consommation, plus de stabilité, de sécurité et de confort pour les conducteurs de SUV, étrangement identifiés par Pirelli comme les plus sensibles à la problématique écologique (selon une étude du Boston Consulting Group, 70% des propriétaires européens de SUV sont prêts à payer plus pour avoir un véhicule plus « vert »).
Pour cela le Scorpion Verde bénéficie de nouveaux matériaux ainsi qu’une nouvelle structure garantissant une performance constante sur la durée de vie du pneumatique ce qui de facto aura un effet vertueux sur:
- les distances de freinage
- la consommation et la pollution (3,9% de la consommation de carburant et d’émissions de CO2 en cycle urbain, 3,4% en cycle mixte et 2,5% sur autoroute
- le confort et le bruit: -1 décibel ce qui équivaut à -30% du bruit perçu
Au total, une baisse non négligeable de 20% de la résistance au roulement.
La performance n’en est pas pour autant sacrifiée sur l’hôtel de l’écologie puisque le freinage est amélioré et le pneu offre une plus grande traction sur surface humide et une meilleure tenue de route comme l’attestera notre essai sur piste artificiellement détrempée à bord d’un Audi Q5, à croire que l’électronique était devenue superflue.
Pirelli se distingue donc avec un des premiers pneus éco-responsable (Catégorie B) tout en améliorant tenue de route, distance de freinage, confort et sécurité… Une première étape essentielle pour tous les futurs éco-conducteurs qui ne tiennent pas à se séparer de leurs SUV gourmands et polluants. La stratégie du groupe est clairement ciblée sur les produits « verts » et la performance, ce qui laisse présager de nouveaux modèles « verts’ sur tous les segments automobiles dans un futur proche.