Michelin investit dans le covoiturage en Chine avec Luli

Michelin vient d’annoncer son entrée au capital de Luli Information Technology, une start-up chinoise spécialisée dans le covoiturage. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.

C’est une manière pour le pneumaticien de se diversifier sur des services innovants et sur Internet, mais également – voire avant tout – « de promouvoir ses offres de produits et de services aux consommateurs chinois ». C’est en effet ce qu’a indiqué à cette occasion Philippe Barreaud, responsable de l’Incubator Program Office de Michelin en Asie.

Fondée en 2014 à Shanghai, Luli édite une application mobile de partage de trajets en ville sur courtes et moyennes distances. En Chine, la start-up doit d’ores et déjà faire face à des concurrents de taille tels que Uber, qui revendique plus de 1 million de trajets effectués chaque jour sur le territoire chinois. La société devra également tenir compte de l’appétit du chinois Didi Kuadi issu de la fusion avec Kuadi Dache. Soutenu par les géants chinois Alibaba et Tencent, Didi Kuaidi couvre 360 villes chinoises et compte 1,35 million de chauffeurs.

Précisons que le concept d’auto-partage est encore en phase de développement en Chine. S’il est autorisé à Shanghai depuis 2009, une directive précise toutefois que le covoiturage doit toujours s’effectuer avec le même passager. Dans d’autres villes, la pratique est tolérée à condition d’être gratuite.

Rappelons qu’en novembre 2014, le fabricant de pneumatiques avait annoncé son intention de doubler son activité en Chine d’ici dix ans, l’objectif étant de tirer parti du potentiel de croissance du premier marché automobile mondial. Michelin compte actuellement deux sites de production dans l’Empire du Milieu et emploie 6 050 personnes basées à Shenyang et à Shanghaï.

Sources : Michelin, Reuters, La Tribune

Crédit Illustration : Michelin

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