Si à l’heure actuelle, les taxes sont d’ores et déjà de plus de 70 centimes sur un prix à la pompe avoisinant 1,18 euro, une augmentation de 10% devrait ainsi voir le jour.
Selon Les Echos, au final, cette hausse devrait entièrement contrebalancer la baisse du prix du brut observée ces derniers mois. Entre le 1er janvier et le 1er septembre, elle avoisine 8 centimes .
Toujours de même source, on indique que la fiscalité en vigueur sur le prix de l’essence pourrait elle aussi être augmentée, « mais à un rythme moins rapide ». Les taxes associées devraient s’accroître de 3,9 centimes en 2018, selon le journal. L’écart de hausse correspond à la volonté du gouvernement d’appliquer à terme le même traitement fiscal pour les deux carburants. Au final, les taxes sur le diesel devraient augmenter de 2,6 centimes de plus par an que celles appliquées sur l’essence.
Mauvaise nouvelle de rentrée donc pour particuliers et entreprises alors que le gazole figure de loin comme le carburant le plus vendu en France.
Et les choses ne devraient pas s’arranger. La tendance devrait se poursuivre sur toute la durée du quinquennat. D’après les calculs de l’UFIP (Union française des industries pétrolières), les taxes sur le diesel pourraient augmenter de 31 centimes par litre d’ici à 2022, celles concernant l’essence progressant parallèlement de 15 centimes.
Sources : AFP, Les Echos, UFIP