L’intitulé officiel du poste occupé par Costin Borc est vice-premier ministre, ministre de l’Economie, du Commerce et des Relations avec le Milieu des Affaires.
Le dirigeant roumain a ainsi confirmé que des discussions étaient actuellement menées entre les plus hautes autorités de l’état et deux constructeurs de poids pour l’implantation sur place d’un complexe industriel.
Deux constructeurs importants donc, un Européen et un d’origine non européenne (américaine, indienne, chinoise, japonaise, coréenne, etc ?), sans précisions nominatives. Si cet acteur, l’autre (ou les deux), venait à officiellement investir en Roumanie et ouvrir à terme une usine il rejoindrait Dacia / Renault évidemment mais également Ford comme producteurs autos, Mercedes possédant sur place une usine d’assemblage de transmissions automatiques.
On peut rappeler qu’entre le présent et le passé, outre Dacia et Ford, d’autres constructeurs ont aussi produit des autos en Roumanie comme Daewoo ou Citroën (via Oltcit).
Les futurs acteurs qui négocient un contrat avec le gouvernement roumain ont donc choisi ce pays plus qu’un autre d’Europe (hors Europe occidentale) comme Slovaquie, République Tchèque, Pologne ou Serbie là ou sont implantés (ou vont) plusieurs constructeurs.
De futurs acteurs qui entendent bien d’appuyer sur la main d’œuvre locale, le tissu de fournisseurs et sous-traitants, la situation géographique du pays, les aides financières nationales ou régionales, le personnel qualifié, etc.
Il sera évidemment intéressant de savoir, en cas de négociations positives, quel(s) constructeur(s) viendra (ont) ouvrir une usine à terme sur le territoire roumain.
Source : Autonews Europe.
Crédit illustration : Dacia.