Les deux Saleen d’Oreca ont fait 1 et 2 cet après-midi sous un temps particulièrement clément, malgré l’alerte orange de Météo France. On pourrait croire que ce fut une simple ballade de santé pour la numéro 9 et la numéro 1, mais finalement, ce ne fut pas si évident. Le début de course fut pourtant clair, les quatre premiers de la grille bouclèrent le premier tour dans le même ordre que la qualification: Groppi (Saleen S7-R #1) devant Thévenin (Saleen S7-R #4), Bouchut (Corvette C6-R #17) et Ayari (Saleen S7-R #9). Rien n’a vraiment bougé jusque vers la mi-course, au moment du changement obligatoire de pilote.
Les pit stop se sont tous parfaitement déroulés, le classement resta donc inchangé, mais c’était sans compter sur l’intervention des commissaires qui imposèrent un drive through à la Saleen #1 leader qui aurait dépassé la vitesse limite dans les stands. Pourtant, Bruno Hernandez qui venait de prendre le relais l’affirme, il n’a pas lâcher le bouton trop tôt! Commissaires trop durs ou dysfonctionnement électronique? A cette heure-ci il doit le savoir. La Saleen #4 (Tarres team) hérita logiquement du leadership… avant que Debard à son volant ne parte à la faute. C’est donc cette fois-ci la C6-R #17 qui se retrouva en tête, mais une crevaison vint perturber sa bonne marche. Narac qui avait pris le relais d’Ayari n’a pas eu besoin de forcer son talent pour mener la course suite à cet incident. Les deux Saleen d’Oreca en tête, la #9 revint en fin de course sur la #1, mais des retardataires intercalés ont empêché la seconde de porter une attaque sur la première. Pour la dernière marche du podium, l’autre S7-R du Tarres team solide 3ème s’est finalement faite déborder par la DBR9 de Larbre Compétition, à ce moment là pilotée par Bornhauser. 120 kg de Lest, Drive through… Rien ne semble pouvoir arrêter les hommes d’Oreca et leurs Saleen! Alors si en plus de cela ils ont la chance de leur côté…
En GT2, c’est simple, même vainqueur depuis le début de saison, à savoir la Porsche 997 RSR du team Imsa-Matmut pilotée par Balandras et Lecourt. Du côté des GT3, c’est une Ferrari qui a vaincu en terre dijonnaise, alors qu’une autre dictait également sa loi en Catalogne. En Côte d’Or, sur la F430 #74, Petit et Vannelet ont gagné sans véritablement être inquiétés, malgré un retour en fin de course de la Gallardo #71 de Navaro et Giroix. Peyroles et Moureu complètent le podium avec leur Viper, après une course difficile. Pas mal pour un équipage amateur!
Pour conclure, ces courses de GT sont vraiment très intéressantes à regarder pour le Public qui en général n’est pas déçu. Tout passionné de belles autos et de mécanique doit se rendre au moins une fois sur une course de GT, que ce soit en championnat de France comme aujourd’hui, ou en FIA-GT ou LMS, le plaisir des sens est garanti, et pour pas trop cher. Prochain rendez-vous le 7 juillet sur le Val de Vienne, si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à aller faire un tour.