La e-DCT, c’est quoi ? C’est la future génération de boîte de vitesses à double embrayage et électrifiée. Conçue par Punch Powertrain en Belgique et aux Pays Bas, la e-DCT, en configuration 48V, sera dans les modèles « Mild Hybrid » (hybrides légers ou MHEV) du Groupe PSA.
Selon PSA, cette boîte devrait permettre « un gain de consommation jusqu’à 15% et une baisse des émissions en ville grâce à l’utilisation du mode ZEV dans des conditions d’embouteillage ». Elisabeth nous parlait en mai dernier de cette e-DCT, lors de la première annonce.
Du boulot pour Metz
Désormais, on sait où seront produites les boîtes e-DCT. Ce sera à Metz, dans l’usine PSA. Pour cela, une co-entreprise sera créée « Punch Powertrain PSA e-transmissions ». A partir de 2022, le site de Metz pourra produire annuellement 600 000 e-DCT.
Si Punch Powertrain se chargera de l’industrialisation et de la conception de la chaîne de production, les ouvriers de PSA seront à la production. Bonne nouvelle donc pour le site de Metz. Créé en 1969, le site de Metz fonctionne de paire avec celui de Trémery. Ainsi, chaque année, environ 900 000 boîtes de vitesses manuelles y sont assemblées.
A noter que cette e-DCT est pour le moment destinée aux MHEV. Mais, elle devrait être compatible avec les hybrides rechargeables du groupe. Ces derniers utiliseront une transmission électrifiée du partenaire Aisin. Mais après 2022 ?
Illustration : PSA
Je me demande ce une c’est exactement une boîte de vitesse électrisée
Une boîte électrifiée, Elisabeth y répond en partie ici :
https://www.leblogauto.com/2018/05/psa-punch-powertrain-boite-a-double-embrayage-e-dct.html
Sinon, c’est « basiquement » une boîte à laquelle on ajoute le moteur électrique de la partie hybride.
Schématiquement, un hybride, c’est un véhicule thermique, avec un moteur électrique qui vient soit aider l’essieu non moteur (comme sur l’HY4 de PSA où le moteur entraîne les roues arrières), soit aider le moteur thermique en entraînant la boîte.
Ce moteur est aussi générateur pour récupérer de l’électricité avec le « frein moteur » (régénération).
L’idée, est de mettre le moteur dans la boîte de vitesse.
Cela permet théoriquement de mettre cette boîte avec toutes les configurations thermiques, sans repenser intégralement l’emplacement de chaque composant, rajouter des câbles, etc.
Le moteur est en prise directe avec la boîte, au plus près.
Concrètement, le moteur électrique va fournir un peu de puissance lors des sollicitations, mais surtout au démarrage par exemple ou dans les bouchons.
La puissance (faible) du moteur électrique intégré suffit à mouvoir la voiture sur les basses vitesses.
En fait, c’est le Dynalto (présenté par Citroën il y a plus de 20 ans) ou l’alterno-démarreur mais, au lieu de le mettre en sandwich entre le moteur et la boîte, on le met dans la boîte 🙂
le jour où la boite sera HS ça coûtera cher !
Ou le démarreur…ou l’alternateur ! Vu que tout est regroupé…