Après trois années de mesures, Airparif a rendu son verdict. Près du périphérique, 44% des particules nocives pour la santé proviennent directement des pots d’échappement. Sur une année, le seuil réglementaire européen de taux de micropoussières en suspension dans l’air a été dépassé durant 155 jours à Paris.
A Berlin et Londres, deux autres capitales européennes bien plus avancées sur ces questions, ces mêmes études ont entraîné des mesures il y a déjà quelques années. Les résultats sont probants. Le seuil a été dépassé 56 jours à Berlin et 35 jours à Londres.
Denis Baupin, adjoint chargé du développement durable et de l’environnement à la mairie de Paris, cible directement les véhicules diesel : « Cette étude d’Airparif confirme l’accablante responsabilité des véhicules diesel. Ils sont à l’origine de 90 % des particules liées au trafic routier. »
La réponse pourrait être la mise en place d’une zone où la circulation des véhicules les plus polluants (voitures anciennes, diesel, 4 x 4…) serait interdite. Et cette zone pourrait s’étendre jusqu’à l’A86.
Les décisions ne pourront intervenir qu’après les élections présidentielles. Histoire de connaître le véritable poids des verts au suffrage universel ?
Source : Le Parisien
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