McLaren W1 : la supercar ultime testée sous zéro dans l’Arctique

Loin des routes ensoleillées, la marque britannique a choisi le cercle arctique, comme tant d’autres auparavant pour éprouver leurs machines, afin de tester sa toute nouvelle McLaren W1.

Essais glacés pour modèle ultra caliente

Dans ce décor de neige et de glace, les prototypes sont soumis à des procédures de validation rigoureuses en conditions extrêmes, bien en dessous de zéro degré.

Cette phase de tests est cruciale pour vérifier les capacités de performance du véhicule, mais aussi pour s’assurer que ses principaux systèmes fonctionnent parfaitement malgré le froid intense.

C’est une étape quasiment obligée pour tous les constructeurs automobiles. Le froid extrême, à la manière de la chaleur extrême va mettre l’électronique, les batteries éventuelles, et la mécanique à rude épreuve. Cela fait aussi « vieillir prématurément » les véhicules. Utile pour les tests.

Pourquoi conserver le camouflage sur la McLaren W1 ?

Bien que McLaren ait déjà dévoilé des images officielles de la W1, la marque de Woking a laissé les prototypes observés en Arctique toujours habillés de camouflage.

Deux raisons parmi d’autres

Pourquoi ce choix ? On peut avancer deux raisons principales : protéger la peinture neuve contre les dommages dus au froid extrême et éviter les impacts de pierres ou de glace pendant les essais. Cependant, souvent, les constructeurs « ont la flemme » de retirer les camouflages qui peuvent laisser des bouts déchirés disgracieux.

L’objectif reste in fine clair : affronter les rivaux, notamment la future Ferrari F80, avec une machine redoutable à tous les niveaux.

La McLaren W1 : un monstre de puissance hybride

La McLaren W1 est tout simplement la voiture homologuée pour la route la plus rapide et la plus rapide en accélération jamais produite par la marque. Avec 1 275 chevaux sous le capot, elle succède à la McLaren P1 et revendique l’héritage de la mythique F1.

Au cœur de cette bête mécanique se trouve un nouveau moteur V8 de 4,0 litres développant 928 chevaux, soit une puissance spécifique de 233 ch/litre, un record pour McLaren.

Un module électrique délivrant 347 chevaux supplémentaires complète le moteur thermique. La gageure étant d’intégrer l’ensemble parfaitement pour optimiser poids, répartition des masses et encombrement en plus des performances.

Avec un régime maximal de 9 200 tr/min, la McLaren W1 repousse un peu plus les limites de ce qui est possible pour une voiture de route.

Un châssis et des aides électroniques à la pointe

La puissance ne suffit pas : dans les conditions arctiques, la maîtrise est essentielle. Dani Marcos, pilote d’essai en chef de McLaren, explique que la faible adhérence rend l’optimisation du châssis, la gestion de l’antipatinage, la vectorisation du couple et le programme de stabilité électronique absolument vitaux.

Chaque système, de l’ABS au contrôle de traction en passant par l’ESP, a été minutieusement testé sur neige compacte et glace. L’objectif : garantir que la McLaren W1 conserve ses performances extrêmes sans compromettre la sécurité, même dans des situations de très faible adhérence.

Des performances stratosphériques

Grâce à son groupe motopropulseur hybride générant un couple impressionnant de 1 340 Nm, la McLaren W1 promet des performances de tout, tout, premier plan et notamment :

  • 0 à 200 km/h en seulement 5,8 secondes,
  • 0 à 300 km/h en moins de 12,7 secondes.

Pesant 1 399 kg, soit un rapport poids/puissance de 911 chevaux par tonne, la W1 bénéficie aussi d’une aérodynamique active inspirée de la Formule 1.

En mode course, elle génère jusqu’à 1 000 kg d’appui aérodynamique, garantissant une stabilité exceptionnelle à très haute vitesse.

Une supercar pensée pour affronter tous les défis

Avec la W1, McLaren ne se contente pas de viser la performance pure.

En testant leur nouvelle supercar dans les conditions les plus extrêmes du cercle arctique, les ingénieurs valident une philosophie plus large : celle de créer une machine aussi rapide qu’utilisable en toutes circonstances.

La McLaren W1 compte donc s’impose non seulement comme une nouvelle référence en matière de vitesse et d’accélération, mais aussi entend se révéler comme un chef-d’œuvre d’ingénierie automobile capable de dominer n’importe quelle route, par n’importe quel temps.

Au final, la W1 aura sans doute subit des conditions plus rudes et parcouru plus de kilomètres qu’une fois dans les mains de ses propriétaires.

Crédit illustrations : McLaren Automotive.

Un commentaire

  1. du modèle basique urbain au bolide jamais encore vu , c’est dans les conditions extrêmes et de froid et de durabilité dans le service et bien sur en stagnation dans l’humidité avec les variations thermiques qui influent sur tous les composants de la machine qui feront foi de la fiabilité. C’est là qu’il faut faire les tests : c’est une bonne machine qui tient dans le temps ou bien c’est « un truc » où vous aurez besoin de l’assistance et couverture satellite sur cette partie de notre aire de jeu pour joindre les secours, assistances ! Seul le temps renseigne sur les qualités . Les machines actuelles sont très vastes en technologie , alors ….. /

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