Bon an, mal an, il se vend 2 millions de voitures particulières neuves chaque année en France. Lessentiel de lactivité concerne le renouvellement sur un marché « mature ». La baisse de 2,5% à nombre de jours comparables cache des disparités très fortes. Sur le podium de la forme on trouve Mercedes, Toyota et Fiat. La palme de la mauvaise santé revient à Nissan, suivi de Renault et de Ford.
Ca va très fort pour Toyota, qui approche les 100000 unités vendues et donc les 5% de part de marché. Si le constructeur affiche la même santé en 2007, il devrait dépasser les ventes hors entreprises de Volkswagen, devenant le choix numéro 1 des particuliers français derrière les marques nationales !
Mercedes progresse fortement de 7,5%. Le constructeur à létoile devance très largement ses concurrents désignés, BMW et Audi, en légère régression. Les deux marques ont privilégié les marges, mais on doit quand même attendre avec impatience la nouvelle Mini à Munich…
Même bon constat chez Fiat, après des années de disette il est vrai. Seule Lancia continue de couler, lentement mais sûrement.
Chez VW, lannée 2006 à été bonne, voire excellente pour Seat et Skoda.
Côté mauvais chiffres, ceux de Renault ne surprendront personne, le redressement des marges annoncé se traduit par une baisse de 10% du volume. Soit plus que de le nombre total de Fiat immatriculées en 2006 ! Nissan ne fait quamplifier le phénomène, même si la chute est presque comblée par les ventes de Dacia.
Ford et Opel sont dans la même mouvance que le constructeur au losange. Une situation dautant plus préoccupante pour Ford que sa galaxie, Jaguar, Land Rover ou Volvo est aussi malade.
Chez PSA, Peugeot ne sen sort pas trop mal, en affichant une baisse légèrement inférieure à celle du marché, contrairement à Citroën.
Les quatre japonais Suzuki, Honda, Daihatsu, Mazda affichent tous une progression supérieure à 20%. Ces quatre constructeurs, certes marginaux, sont les plus dynamiques de lannée, une situation qui contraste avec celle de Mitsubishi, auteur de la plus belle gamelle
Bref, la stabilité apparente du marché cache une redistribution des cartes plutôt sévère. Les mauvais chiffres de décembre en témoignent. Fini les opérations commerciales de fin dannée et les journées portes ouvertes. La bataille commerciale cest toute lannée