Selon l’enquête européenne de l’Observatoire Cetelem de l’Automobile, plus de la moitié des personnes interrogées seraient disposées à investir dans l’achat d’unn véhicule à bas prix ce qu’importe sa provenance. Dans le même temps, cette étude révèle que les Français sont les moins disposés à faire une folie pour acquérir une automobile avec seulement 12 % d’entre eux contre une moyenne de 20 % en Europe ou même 27 % en Angleterre et en Allemagne. Alors que la marque Dacia ne cesse de surfer en haut de la vague, cette nouvelle enquête met en lumière que les marques et véhicules à bas prix devraient encore avoir de beaux jours devant elles.
Alors que 5 % seulement des Français se disaient prêts à acquérir un véhicule low-cost en 2006, la dernière enquête européenne de l’Observatoire Cetelem de l’Automobile montre que désormais 18 % des Français sont prêts à investir dans un véhicule dans cette gamme de tarifs.
Un résultat toutefois en-deçà de la moyenne constatée à l’échelon européen à hauteur de 29 %. D’autres sondés montrent davantage d’envie comme au Portugal ou en Espagne avec des intentions se chiffrant à 40 % et 36 % ou même en Angleterre à raison de 39 %.
Cette même étude dévoile que 57% des européens sont prêts à acheter un véhicule de marque chinoise ou indienne. Les Allemands et les Français avec 49 % et 41 % étant toutefois les plus réfractaires. Enfin le facteur prix reste, surtout à cette époque, un élément déterminant dans l’achat d’un véhicule.
Ainsi parmi les européens qui envisagent d’acheter une voiture neuve dans les 12 mois, seuls 30 % souhaitent la payer moins de 8 000 euros (21 % des Français), 40 % entre 8 et 12 000 euros et 30 % plus de 12 000 euros (43 % des français, 48 % des allemands et seulement 19 % des italiens).
A signaler enfin que low-cost n’est plus du tout, enfin de moins en moins, synonyme de qualité au rabais. La vague du low-price est donc bien réelle. Et vous seriez-vous prêt à investir dans un petit véhicule chinois ou indien s’ils venaient à être commercialisés en France ? Tous les autres détails sur cette étude sont à découvrir en cliquant sur ce lien.
Source : Observatoirecetelem.