Le 26 décembre, Evo Morales publie un décret mettant fin à toute subvention sur les carburants. L’essence bondit de 73%, le diesel gagne 83%. Le litre à l’équivalent de 40 centimes d’euro, c’était terminé.
Dans les plus grandes villes du pays, grèves et violentes manifestations (des dizaines de blessés) s’organisent pour faire plier Morales. Ce dernier tente de réduire la colère en annonçant une hausse de 20% des salaires dans de nombreux métiers.
Mais face aux manifestations persistantes, il dut finalement reprendre son décret. Pas d’augmentation de prix… pour le moment.
La Bolivie, qui produit 4 500 barils de pétrole par jour via une entreprise récemment nationalisée, en consomme 35 000. Ces subventions profitent également aux frontaliers qui trouvent une essence bien moins chère en Bolivie que dans leur pays d’origine.