La méthode est simple : c’est le calcul du coût entre le tarif imposé à un véhicule de classe 1 de l’entrée à la sortie de l’autoroute (et pas simplement de péage à péage).
Et la palme revient à l’A65 qui fait payer 20,70 euros à ses usagers pour parcourir les 150 kilomètres qui relient Langon en Gironde à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques.
Cette autoroute peu fréquentée est suivi de près par un autre axe délaissé : l’A19 entre Sens dans l’Yonne et Artenay dans le Loiret à 17,20 euros pour 126 kilomètres, soit 13,65 centimes par kilomètre.
Troisième position pour l’A41 entre Genève et Grenoble, plus fréquentée mais aussi plus chère à réaliser et à entretenir avec 126 kilomètres à 16,30 euros, soit 12,94 centimes / kilomètre.
On ne change pas de région avec l’A43 au quatrième rang pour aller de Lyon en Italie : 185 kilomètres à 22,50 euros, soit 12,16 centimes / kilomètre.
Enfin, au cinquième rang, l’A86 est plombée par son duplex qui coûte jusqu’à 9 euros pour une boucle totale de 79 kilomètres, soit 11,39 centimes / kilomètre.
Les Bretons n’ont pas ce problème… C’est la seule région de l’hexagone à défendre la gratuité de ses routes (même s’il n’y a qu’une autoroute dans la région) en héritage du traité d’union de la Bretagne à la France. Et ça date du XVIe siècle !
Et aussi : La France compte une nouvelle autoroute
Source : linternaute.com