Sergio Marchionne, président du groupe Fiat, nourrit de grandes ambitions pour Lancia. La survie de cette marque, qui écoule 80% de ses modèles en Italie, passe par un large développement à l’international. Ainsi, il est prévu d’augmenter sa production à 300000 unités annuelles d’ici 2010 (moins de 150000 actuellement), dont 20000 en France (4 fois plus qu’aujourd’hui), un marché jugé prioritaire car friand de modèles dont Lancia est spécialiste. Pour ce faire, le nombre de points de vente va passer de 130 à 169, et les show-rooms de Lancia seront clairement séparés de ceux de Fiat.
Cette expansion aura pour base l’Ypsilon, dont le modèle relifté sera disponible en octobre dès 12200 , soit 500 de moins que l’ancienne, et 3000 de moins que la Mini.
Surtout, d’ici la fin de l’année, elle bénéféciera d’une offre de type buy-back. Concrètement, sans apport initial, on pourra rouler en Ypsilon en ne payant par mois que le coût de la dépréciation. Au terme, on a le choix : soit on la rend, soit on l’achète. Intéressant, surtout qu’au moment du rachat, l’utilisateur tombera nez à nez avec la nouvelle Delta, dont il est prévu d’écouler 35000 exemplaires entre juin 2008 (son lancement) et décembre 2008.