La dure vie de journaliste auto : en panne à anzatrucmachin

Cest en Pologne et en Slovaquie que Chevrolet a choisi de présenter son SUV Captiva. Je ne manquerai pas de vous présenter cette voiture dans le détail courant de la semaine. Mais en tant quenvoyé spécial pour le Blogauto, voici des infos capitales. 1. Alors quil fait superbe à Paris, à Zakopane il pleut et il fait moins de 10 degrés. 2. Les routes polonaises obligent un journaliste auto (votre serviteur) à rester en rade sur le bord dune route dans un village au nom imprononçable et impossible à retenir.

Tout avait pourtant bien commencé : vol impeccable, conférence de presse dans une bonne ambiance avec présence d’un ancêtre soi-disant premier SUV de l’histoire, transit en Captiva jusquà lhôtel avec passage dans des chemins forestiers. Et puis, cela commence à sentir le roussi : la pluie transforme le pique-nique en test de la capacité à manger tranquillement à larrière de la Chevrolet.

Nous voilà reparti pour rejoindre l’hôtel. Soudain, à 30 km du but, un bruit strident venant de larrière. Les freins apparemment. Pourtant, le frein à main est bien débloqué. On tente de remédier à la situation en pilant, en pompant. Mais il ne sert à rien de pomper si lauto est têtue. Bref, il faut se résoudre à sortir le triangle, à allumer les warnings et à appeler lorganisateur à laide. Vive le GSM et le road-book. Nous voilà à un bon km dun village au nom impossible, au milieu des prairies avec une voiture dont le disque de frein de la roue arrière gauche commence sérieusement à chauffer. En donnant le kilométrage exact par rapport au road-book, on viendra nous sauver, cest sûr.

Et là, la solidarité entre journalistes varie en fonction de léthique du confrère. On ralentit en disant bonjour (apparemment, il na pas vu le triangle celui-là), on continue sa route, on sinforme, on sarrête et on propose même de nous ramener à lhôtel. En attendant, je me console en avalant les pralines belges offertes dans lavion. Enfin, arrive la cavalerie Chevrolet. Un autre confrère me prend dans sa voiture pour me ramener à lhôtel.

Fin daprès-midi, je viens aux nouvelles. Cétait effectivement un problème de frein lié à un malheureux concours de circonstances. Quelque chose a réussi à sintercaler quelque part dans le système de freinage au niveau de létrier. Rien détonnant à cela, vu létat des routes en Pologne. Quelle dure vie, celle de journaliste automobile.

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