Cette peinture qui capture et stocke la lumière du soleil ou celle des phares et la restitue la nuit est composée de pigments intelligents qui « garantissent une intensité lumineuse qui dure toute la nuit », selon Jean-François Létard, le patron de cette start-up spécialisée dans les matériaux intelligents.
« Une première expérience de peinture luminescente a été tentée il y a quelques années aux Pays-Bas mais cela a très vite été un échec. Notre marquage routier est durable, il résiste aux UV, au trafic des poids-lourds et à l’humidité », a affirmé à l’AFP François Olard, directeur recherche et innovation du groupe Eiffage qui s’est associé à OliKrom pour développer cette technologie brevetée.
A terme, cette peinture photoluminescente permettra de renforcer la sécurité routière en améliorant la visibilité du marquage routier horizontal et vertical (bandes d’arrêt d’urgence, passages piétons, pistes cyclables …) de nuit comme avec des conditions météorologiques dégradées. « Le marquage va améliorer la visibilité la nuit d’environ 50 à 100 mètres. Il va tracer la route au loin, au-delà des phares, et permettre à l’usager d’anticiper ses actions », a expliqué M. Olard. Il a évoqué son utilisation au niveau des passages piétons, des chicanes, des ronds-points ou dans les virages ou sorties d’autoroutes qui ne sont pas raccordés à l’électricité. Le groupe de travaux publics Eiffage s’apprête à commercialiser cette peinture.
Une bonne idée ?
Cela peut paraître une bonne idée que de bien faire apparaître certaines bandes blanches. Par exemple les passages piétons, les stops, etc. Sauf qu’il ne faudrait pas que cette peinture devienne un prétexte pour ne pas sécuriser d’une autre manière les endroits potentiellement dangereux. Par exemple, une peinture photoluminescente c’est bien, mais deux lampadaires à détection de présence qui éclairent un passage piéton quand quelqu’un se présente, c’est mieux pour la sécurité.
Evidemment, Eiffage, comme d’autres sociétés autoroutières voient dans cette peinture un avantage. Plus besoin d’illuminer les sorties d’autoroutes par exemple ou les péages puisque la route est toute tracée.
Une autre possibilité développée par OliKrom, c’est la peinture qui change de couleur ou se révèle en cas de verglas ou de température basse. Un bon moyen là-aussi d’améliorer la sécurité. Reste à savoir le surcoût de ce « pigment intelligent » (comme le dit OliKrom) par rapport à une peinture classique.
Avec AFP, Illustration : AFP
Formidable, grâce à ça, l’humanité sera sauvée de l’extinction.
Concrètement, non
Mais si ça permet de limiter la consommation électrique aux péages et sorties d’autoroute tel qu’évoqué dans l’article, c’est toujours ça de pris!
C’est pas une priorité absolue, mais c’est un plus. Il y a tellement peu d’initiative positive en terme d’infrastructure automobile que je vois mal pourquoi la critiquer.
Pour cette piste cyclable, malheureusement vu le nombre d’abrutis qui roulent en peloton à 2km/h au milieu de la route, elle ne sera pas trop vite usée.
Je croise moins de vélo quand je suis sur mon vélo à piste cyclable, que dans ma voiture sur route.
Spéciale dédicaces aux pauvres gus qui après leur séance de course à pied, s’étirent au milieu de la route par temps brouillasseux. Et comme toujours le long de la route légèrement en retrait on trouve : un chemin, un terrain de foot etc.
Parfois des russes qui tentent les arnaques à l’assurance en se « jetant » sous les voitures. Je crois que la pratique s’étant de l’Amour à la Seine.
malheureusement, l’humanité ne nous a pas épargnée ce genre de commentaires !
Une peinture qu’on voit la nuit sous la pluie serait super. Ça devient tellement compliqué de reconnaître les files la nuit sous grosse pluie malgré les phares et les lampadaires.