Le Premier Ministre est un fondu de course auto, et on l’a vu dernièrement se balader dans le paddock aux 24 heures en compagnie de Jean Todt. Est-ce que cette entrevue lui a donné un surcroît de motivation ? Toujours est-il qu’il a mis sur pied une équipe constituée de Gilles Dufeigneux, le délégué aux grands évènement sportifs, Eric Boullier le team manager de Lotus Renault GP et le directeur du Paul Ricard Gérard Neveu pour « essayer d’élaborer une proposition qui permettrait d’organiser à nouveau un Grand Prix en France ». La solution choisie, le Paul Ricard, est le bon sens même. Plutôt que de lancer un pharaonique projet de nouveau circuit et risquer de se heurter à toutes les oppositions possibles, organiser le Grand Prix au Castellet, ultra-moderne, aux normes et chargé d’histoire puisque la F1 y a couru régulièrement entre 1971 et 1990 est une évidence.
C’est d’autant plus une bonne solution que le propriétaire du circuit est une société appartenant à une certaine Madame Slavica E., ex-femme de Mister E avec qui elle s’entend toujours quand il est question de business. C’est un atout mais aussi un danger. S’il est bien quelqu’un capable de monter un deal entre sa main droite et sa main gauche en finançant le tout avec l’argent du contribuable, c’est bien Bernie. Si la chose se fait, ce ne sera pas avant 2013 et le néo-Grand Prix de France pourrait se trouver en alternance avec le Grand Prix de Belgique. On n’en est pas encore là, mais ce projet paraît déjà plus réaliste en 24 heures que les hypothèses Flins ou Marne la Vallée. C’est déjà quelque chose.
Source : Nice Matin et divers
Crédit photo : Paul Ricard HTTT
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