Essai Fisker Karma – Energie positive (2/3)

Châssis, confort et comportement

La Karma profite d’un empattement long et de voies larges pour assurer une stabilité qui semble à toute épreuve. Tenue de cap impeccable même à vitesses élevées, stabilité en virages… Le tout avec un confort préservé de façon étonnante malgré les roues de… 22 pouces. Une monte 21 pouces est également disponible pour l’hiver. La direction à assistance électrique ne souffre aucune critique, et le freinage (by-wire) est à la hauteur des performances revendiquées, avec un matériel signé Brembo et généreusement dimensionné.

Toutefois, il faut garder à l’esprit le gabarit de l’engin. Près de 5 mètres de long, mais surtout presque 2 mètres de large… Des dimensions qui sont toujours rappelées par la vision du long capot devant, et des ailes rebondies dans les rétroviseurs.

Moteur et transmission

Trois modes de conduite sont proposés, le mode Stealth (furtif) qui utilise uniquement les moteurs électriques alimentés par la batterie, mais sans la puissance totale, le mode Sport qui déclenche le générateur pour disposer des 408 ch annoncés, et enfin le mode Hill pour la conduite en montagne et plus de frein moteur. Frein moteur dont la Karma est presque entièrement dépourvue au lever de pied. La récupération d’énergie se gère avec la pédale de frein découplée en 2 phases : régénération seule, puis frein mécanique + régénération.

La conduite en mode Stealth est à recommander en ville, où la puissance est largement suffisante, les reprises vigoureuses et le silence… simplement complété de la sonorisation extérieur typée science-fiction… On peut raisonnablement accomplir 80 km dans ce mode, et la recharge est annoncée en 4 heures sur une prise standard.

Le passage du mode Sport s’opère par les palettes au volant. Rapidement le 4 cylindres Ecotec entre en action, et l’on peut disposer des 408 ch… La filtration du bruit du moteur est plutôt bonne, mais lors des fortes accélérations, sa sonorité générale manque de panache, et surtout quelques résonance d’échappement peu flatteuses (selon la charge moteur)…

Performances et consommation

La cavalerie  semble en réalité en partie étouffée… par le poids. La Karma accuse 2.500 kg sur la balance, et les accélérations ne sont donc pas celles d’une classique berline de 400 ch. Cela dit, le 0 à 100 km/h peut être accompli en 6″6, mais la linéarité vient aussi perturber les sensations habituelles, ainsi que le manque de bruit, ou plutôt sa décorrélation totale de la vitesse. En Allemagne, le propriétaire de Karma devra aussi accepter de se faire dépasser sur l’autoroute par n’importe quelle Golf TDI, puisque la vitesse de pointe est limitée à 200 km/h.

Pour la consommation, la Karma est annoncée officiellement à 2,2l /100 km. Tout dépend de l’usage. Si l’on effectue un parcours quotidien de moins de 80 km, il est largement envisageable de ne pas faire appel au moteur thermique, même sur la route, puisque la vitesse en mode Stealth est limitée à « seulement » 153 km/h… Sur des épreuves plus longues, en mode Sport, la consommation grimpera au dessus de 7 litres, mais sans jamais dépasser les 10 l/100 km. Plutôt honorable vu le segment et les performances.

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Introduction

Présentation

Style extérieur et intérieur

Equipement

Modularité et habitabilité

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Conclusion

Gamme et tarifs

Caractéristiques

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