Elio Zagato a longtemps travaillé avec son père avant de développer un style original reconnaissable entre mille grâce à des constantes qui sont devenues des éléments classiques du design automobile : le double bossage de toit dont l’application la plus récente est la Peugeot RCZ, l’arrière en Coda Tronca et le Z que l’on retrouve dans l’appellation de ses créations.
En plus d’avoir un des traits de crayons les plus intéressants de l’industrie, Zagato était également dans sa jeunesse passionné de compétition automobile. C’est pour cela que l’on retrouve sa signature sur maintes voitures de course, dans la tradition de son père qui carrossa l’Alfa Romeo 8C.
Elio quant à lui pris son envol après guerre en carrossant de nombreuses voitures italiennes telles que la très belle mais peu connue Fiat Otto Vu Elaborata Zagato, la Lancia Aprilia Sport, l’Alfa Giulietta SZ, la TZ. la Fulvia Sport Zagato mais aussi d’autres hors d’Italie qui restent des classiques tels que la sublime Aston Martin DB4 GT Zagato ou les Bristol britanniques. Plus récemment on lui doit l’Alfa Romeo SZ et diverses autos réalisées à la demande de constructeurs japonais plus bizarres qu’autre chose, des concept cars à intervalle régulier et des réalisations one-off à la demande de riches propriétaires telles que la Ferrari 575 GTZ ou la Bentley Continental GTZ.
Comme c’est la tradition pour les carrossiers, c’est son fils Andrea Zagato qui est désormais aux affaires. Zagato Milano a souffert comme les autres Carrozzeria de la crise et Andrea Zagato a vendu l’année dernière la majorité des parts de la société à un groupe indien afin d’en assurer la pérénnité.
Crédit Image : Zagato Milano