Une toute petite vidéo du démarrage du dragster de Vincent Perrot avant que ma batterie soit HS … juste au moment de l’apocalypse! De toute façon Arnaud vous a déjà expliqué en détails les sensations incroyables ressenties, mais je vais y revenir.
Demain pour ceux qui auront la chance d’y être, vous découvrirez par vous même cette avalanche de fumée et ces détonations. Pour ceux qui ne pourront pas, j’ai repéré les lieux, j’y serai, ET là, çà va ETRE LA FÊTE. A demain soir, en vidéo.
… je poursuis ce commentaire juste après avoir posté les autres vidéos
> Mégane Trophy & 911 GT3
> 911 GT3 et Aston V8 Rally GT
> Aston V8 Rally GT accélération dans le sous-sol
> Porsche 911 dans le sous-sol
… car je pense que c’est ce que vous attendiez en priorité; à tout de suite.
Merci à Arnaud et Frédéric pour les photos de cet article.
Après traitement de la vidéo vous pouvez vous dire que le son, contrairement aux images, reste assez fidéle!
Déjà, une surprise. Pour moi un dragster c’était du tout ou rien: arrêt / explosion. Quel étonnement de voir l’engin une fois démarré par les hommes de la Nasa (enfin presque) , évoluer sur le circuit; braquant suffisamment pour prendre les virages à 90° et se propulser par petites pichenettes de gaz entre deux post-combustions sismiques dans un panache de fumée haut de 10 métres. Ainsi, les deux pétards géants ont tranquillement fait le tour du circuit.
Mais revenons au début: une fois les réacteurs mis en route à Top moins une minute, entouré d’une nuée de techniciens, Vincent Perrot s’élance. Qu’y a t’il à voir? De longues flammes orangées crachées par la tuyère stridente d’une magnifique carapace et un bruit d’aspiration phénoménale. Puis, les pilotes très concentrés (le mur en face n’étant pas à 100m, mais à 8 ou 9 dixièmes de seconde), le cortège s’immobilise. Ensuite re-flamméches et re-saut de puce?
Précision: la petite vidéo montre l’engin prêt à s’élancer, j’étais donc en lisière de circuit. Lorsque l’engin EST sur le circuit, je suis donc derrière lui, les index dans les oreilles.
ET là badaboum! Un tonnerre suivi immédiatement d’un souffle chaud de kérosène: c’est Roissy que l’on vient de rapprocher de 20km. Puis une onde de choc transmise par le bitume suggère aux instincts encore lucides: la fuite. Trop tard, un nuage blanc de 10 mètres de haut vient de nous recouvrir. Un seul mot pour décrire le visuel: « thermonucléaire » et ses cercles concentriques de fléaux. L’engin, je pense (il est invisible), a dû avancer; nous laissant pour mort. Tiens, le paradis ressemble à ses images d’Epinal: nuages blancs, chaleur, air hagard de tout le monde. Et paf, nouvelle explosion; le nuage se dissipant on commence à apercevoir le premier virage se faire violer. Tout est bien réel. Quelle émotion. J’en rajoute? Absolument pas. C’est vraiment un spectacle dans le spectacle, quelque chose à part, une stimulation proprioceptive majeure. Les spectateurs au bord de la piste vivront cela à peu de chose prêt.