Alpine, le vent du changement
Entré chez Renault en 2001, ingénieur motoriste de formation, Cyril Abiteboul avait occupé diverses fonctions dans l’écurie Renault F1 sous l’ère Briatore puis d’Eric Boullier, avant de diriger entre 2012 et 2014 l’écurie Caterham F1 puis de prendre finalement la direction de Renault F1, et d’exercer depuis 2016 la fonction de Team principal.
La réorganisation stratégique du groupe Renault menée par Luca Di Meo se poursuit donc au niveau des hommes. Quelques semaines seulement après le départ de Jérôme Stoll, ancien président de Renault Sport, Cyril Abiteboul cède sa place à Laurent Rossi, un autre ancien du groupe, passé quelques années chez Google avant de prendre en 2018 la direction de la stratégie et du développement commercial du Groupe. Rossi s’occupera à la fois des activités Alpine Cars, Sport, F1 et compétition, avec un programme bien chargé dès cette année, puisque le A fléché sera engagé en F1, Endurance, monoplaces et GT. Si Laurent Rossi est davantage un homme du marketing que du sport, Marcin Budkowski, directeur exécutif du Renault F1 Team, et Davide Brivio, attendu en provenance du team Moto GP de Suzuki, seront les hommes clés du projet Alpine F1 Team qui compte aussi cette année sur le retour de Fernando Alonso.
«Je tiens à remercier le Groupe Renault de m’avoir fait confiance pendant de nombreuses années, notamment avec la relance et la reconstruction de l’équipe depuis 2016», a déclaré Abiteboul. «Les bases solides de l’équipe de course et des entités en France et en Angleterre construites au cours de ces années, l’évolution stratégique du sport vers un modèle plus économiquement durable, et plus récemment le projet alpin qui donne un sens renouvelé et un dynamisme, tout cela pointent vers une trajectoire très fine (…) Je tiens à remercier Luca de Meo de m’avoir impliqué dans la construction de la Business Unit Alpine et je souhaite plein succès à la nouvelle structure.»
Dans un communiqué convenu, De Meo a tenu à saluer le travail accompli: «Je tiens à remercier chaleureusement Cyril pour son implication inlassable, qui a notamment conduit le Renault F1 Team de l’avant-dernière place en 2016 aux podiums la saison dernière (…) Son travail remarquable en F1 depuis 2007 nous permet de regarder vers l’avenir, avec une équipe forte et la nouvelle identité Alpine F1 Team pour conquérir les podiums cette année.
Un brin clivant, souvent franc du collier dans ses déclarations, Cyril Abiteboul a joué un rôle important dans le retour de Renault en tant que constructeur, négociant à la fois avec Ecclestone et avec Carlos Ghosn pour soutenir ce projet. Mais il a longtemps fait l’objet de fortes critiques. On se rappelle ses joutes acerbes par médias interposés avec son meilleur ennemi Helmut Marko, du temps où Renault fournissait les V6 hybrides à Red Bull et accumulait les pépins mécaniques. A partir de 2016, il a eu en charge la relance de l’écurie F1. Les débuts ont été très laborieux, et l’année 2019 fut assez terrible, entre le contrecoup de l’affaire Ghosn, qui a mis l’avenir même de l’équipe en ballottage, et des résultats sportifs très décevants, surtout au regard des promesses faites. Le plan de montée en puissance était retardé et contrarié, jusqu’à cette salvatrice saison 2020 où Renault a semblé enfin mis sur de bons rails, avec trois podiums et la sensation d’avoir enfin lancé une dynamique de réussite. Verra-t-on le fameux tatouage promis à Daniel Ricciardo ?
Notre avis, par leblogauto.com
Besoin de prendre du recul ? Envies d’ailleurs ? Volonté de « sang neuf » dans l’organigramme ? Ce départ peut paraître surprenant, alors que le projet F1 commence à porter ses premiers fruits mais il apparaît logique dans le contexte de réorganisation en profondeur voulu par Luca Di Meo. Evidemment, toutes les interprétations peuvent fleurir, entre ceux qui supposent que l’éloignement du terrain opérationnel pouvait lui déplaire, à ceux qui y voient même un préalable à un nouveau rapprochement entre Renault et Red Bull, bientôt orphelin de Honda.
Donc soit il ne voulais pas de sa promotion, soit il a une bonne proposition ailleurs …
L’avenir nous le dira
Soit il a considéré que ce n’était pas une promotion mais une placardisation ? 😉
Il s’emblerait qu’il a en fait été viré d’après autobild
La tête d’une marque, c’est pas rien … Belle promo après avoir été team manager !
certaines personnes apprecient plus un travail de « terrain » que des postes a responsabilite
« soit il a une bonne proposition ailleurs »
Ferrari?
Et s’il allait chez PSA ?
Stellantis maintenant. ?
Voilà une nuance qui va grandement participer à l’élimination de la faim dans le monde, à l’éradication du coronavirus, à permettre de mettre au pouvoir un vrai président qui sera attentif au bien être de ses citoyens tout en réglant tous les problèmes, […] 😉
Pour gagner, voici les directives du prochain chef:
-il y a 2 roues de trop. 1 devant et 1 derrière suffit
-les roues sont trop larges. Il faudrait réduire la largeur
-il y a 2 cylindres en trop. 4 cylindres suffit
-faut abandonner le V, et revenir au moteur en ligne
-pas besoin de ce cercle (volant) pour tourner. Une barre suffit
-ça sert à rien la ceinture de sécurité. Faut que le pilote puisse se déhancher pour faire le contre poids dans les virages
-puis virez moi Alonso et Ocon. Je m’occupe de recruter 2 pilotes
-et enlevez moi l’inscription Renault, et écrivez…..
De Meo : « Salut Cyril. Tu vas être directeur de la marque Alpine, Bravo !
CYRIL : « ouaiiiss! SUPER!!! »,
Il y a quoi dans les projets en cours ?
De Meo : » Un SUV électrique, chouette non ? »
Cyril, un Bic en main, crispé, une feuille déchirée d’une 4eme de couverture de fascicule Alpine 110 Héritage : : »ceci est ma démission…. »
Est ce à la demande exclusive de Redbull pour un futur partenariat?
votre commentaire m’a fait rire. un peu jaune malgré tout.
mais c’est assez raccord avec le contenu de l’article.