Bugatti n’y va jamais avec le dos de la cuillère. La marque basée à Molsheim vient de réaliser la plus grosse pièce en titane fabriquée avec l’aide d’une imprimante 3D. Il s’agit d’un étrier de frein pour la dernière Bugatti Chiron.
Bugatti se lance dans l’impression 3D
Sur le marché des hypercars, les constructeurs aiment être les premiers. Bugatti raffole de cette façon de communiquer même si régulièrement il ne faut pas longtemps pour que la marque se fasse dépasser.
La dernière prouesse en date est la création, pour la Chiron, d’un étrier de frein en titane fabriqué grâce à une imprimante 3D. Appelée également fabrication additive, cette manière d’assembler séduit de plus en plus l’industrie automobile mais aussi les particuliers qui profitent maintenant de services d’impression en ligne. Bugatti se targue d’être le premier constructeur à avoir réalisé une telle pièce dans ce matériaux et avec cette technique.
« Il est également le plus grand étrier de frein de l’industrie automobile. » Bugatti
Étrier de frein en titane : poids plume
L’étrier en question a été produit avec l’aide de la société allemande Laser Zentrum Nord. Ensemble, ils ont choisi le titane pour sa solidité mais aussi sa légèreté.
Le poids de la pièce a ainsi été réduit de 2 kg par rapport à la version en aluminium passant de 4,9 à 2,9 kg. L’étrier est capable de supporter une pression de 125 kg par millimètre carré, il est composé de 8 pistons pour les étriers avant et 6 à l’arrière.
Côté mensurations, il fait 21 cm de large pour 41 cm de long et 13,6 cm de haut. Au total, il aura fallu trois mois de travail, 45 heures d’assemblage et 2 213 couches de titane (à l’état de poudre fondue) pour assembler l’ensemble.
Bugatti va maintenant entamer les essais du composant. À voir prochainement à quelle vitesse cette technologie du futur va se démocratiser chez les autres constructeurs.
Source et images : Bugatti