Tout d’abord la contrefaçon ne concerne pas ici le produit dans son entier, mais les pièces de rechange techniques (telles que les plaquettes de frein, les différents filtres, les ballais d’essuie-glace, etc) ou les pièces de carrosseries. La majorité de ces pièces proviennent d’Asie (50%) mais aussi de pays de l’Est ou du bassin méditerranéen. De bout en bout, le préjudice financier est évalué à 10 milliards d’euro sur l’Europe, ce qui a pour effet de pénaliser le retour sur investissement des constructeurs. Mais qu’en est-il pour le consommateur?
Vous vous en doutez tous: contrefaire une pièce qui a nécessitée des années de développement équivaut à ne pas respecter un cahier des charges très fourni. De ce fait: matériaux, dimensions, poids ou soudures, tout peut être sujet à des vices de fabrication qui auront des répercussions directes sur la sécurité et la longévité du véhicule. Voici quelques exemples: freinage allongé, éclairage éblouissant, capot ou pare-chocs qui ne jouent plus leur rôle protecteur en cas de choc.
Alors quels sont les conseils à connaître pour éviter de retrouver sa voiture en panne, ou pire? Pour le particulier qui achète lui-même ses pièces, il est souvent difficile à la seule vue de la pièce de distinguer le vrai du faux. Toutefois un coup d’oeil à l’emballage, aux logos, aux mentions faites sur la boite peuvent mettre la puce à l’oreille. Malgré tout, la meilleure garantie que peut obtenir le consommateur reste l’achat dans des réseaux de professionnels qui peuvent attester de l’origine de leurs produits. Cette méthode reste aussi un des seuls moyens que vous ayez pour vérifier une pièce installée par un garagiste: demander lui l’origine de la pièce (comme vous l’auriez fait chez votre boucher finalement…).
Enfin, attention en cas d’accident lié à une pièce contrefaite: l’assureur peut retirer sa responsabilité et ne pas rembourser les dommages!
Source: non-merci.com .