24 heures du Mans 2018 : 2 premières heures intenses

Le Président Todt de la FIA, le Pésident Fillon de l’ACO, Rafael Nadal conscient de sa responsabilité de starter, Jacky Ickx pilote de luxe du leading-car, attendaient que le drapeau national descende du ciel et que la Patrouille de France repeigne en tricolore le ciel de ses volutes de fumée pour lancer dans un tour sans fin la course pile à 15 heures.

André Lotterer sans doute trop gourmand sur la Rebellion N°1 dans le premier tour attaquait dès la courbe Dunlop une Toyota  et finissait en galère par taper franchement la Dragon  Speed N°10. Passage par les stands obligatoires, c’est ce que l’on appelle un départ en fanfare pour un pilote pourtant très expérimenté.

Très rapidement également l’Oreca N° 37 de Jackie Chan Racing DC  rentrait directement dans son stand.

On entrevoyait la tactique de course des LMP1 non hybrides  à  savoir ne pas lâcher trop de temps sur les Toyota  qui n’amusaient pas le terrain en alignant régulièrement des tours en 1’20 » alors que la SMP N°3 avec le très expérimenté Sarrazin  et la Rebellion N°3 avec le très jeune et très rapide Laurent, croisaient le fer en 1’23 ». La Bykolles qui s’était élancée en dernier ne semblait pas tout à fait dans le coup puisque au bout d’une heure trente de course elle se trainait en 19ème position.

Bien entendu, ce sera sur les ravitaillements que pourrait se jouer la course en LMP1, comme en LMP2 d’ailleurs, catégorie dans laquelle  émergeaient dans les deux premières heures, trois pilotes très affutés: Vergne, Duval et Lapierre respectivement sur la G Drive N°26, la TDS racing n° 28 et la Signatech Alpine N°36.

Comme nous le pressentions en GTE c’est à une cadence folle avec les autos roue dans roue, que Ford réussissait à intercaler se N° 68 entre les deux Porsche N°91 et N°92.

Ces débats auquel Ferrari entendait bien également participer nous valaient quelques figures avec notamment la N°85 qui laboure efficacement toute une zone de graviers.

Buemi sur la Toyota n°8 a creusé un petit écart sur son camarade Conway n°7 malgré un changement rapide de l’aileron arrière.

La Porsche Gulf N°86 perd l’arrière et glisse avec bien de la chance sans dommage le long du rail

On enregistre quelques crevaisons  sans doute à cause des graviers ramenés sur la piste comme la Ferrari N° 51 ou l’Oreca N°38.

On va devoir attendre que les pilotes ayant pris le départ aient effectué leurs 3 ou 4 relais consécutifs pour voir un peu plus clair dans cette course qui décidément tient toutes ses promesses.

Classement après 2 heures de course

LMP1
1 #7 Toyota 33 tours
2 #8 Toyota 33 tours
3 #3 Rebellion 32 tours
LMP2
1 #26 G-Drive 32 tours
2 #28 TDS 31 tours
3 #36 Signatech Alpine 31 tours
GTE-PRO
1 #92 Porsche 29 tours
2 #68 Ford 29 tours
3 #91 Porsche 29 tours
GTE-AM
1 #54 Spirit of Race 29 tours
2 #84 JMW Motorsport 28 tours
3 #77 Dempsey-Proton 28 tours

Alain Monnot

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