1er Observatoire Européen des Mobilités : plus de 7h dans sa voiture par semaine

10 000 Européens dont 1 000 Français ont donc été sondés. Il en ressort que nous passons en moyenne 7h12 par semaine dans les transports, quel que soit le mode. 67% des Français prennent la voiture pour se déplacer tous les jours car 43% estiment que les transports en commun sont difficiles à utiliser à cause d’un mauvais maillage du territoire (pour 48%) mais aussi d’arrêts trop loin de chez eux. En cela, les Français sont plus critiques que nos voisins Européens.

Evidemment, qui dit utilisation massive de la voiture dit embouteillages. 58% des Français ne sont pas contents de la fluidité du trafic. Et cela a des conséquences immédiates sur leur quotidien (moins de temps chez soi par exemple) mais aussi sur le futur. En effet, plus d’1/3 des personnes interrogées estiment qu’un changement de travail (et donc de trajet) les obligerait vraisemblablement à déménager pour être plus prêt du nouveau travail.

L’intermodalité pointée du doigt

Les infrastructures françaises sont plébiscitées, mais, selon l’enquête, ce qui pêche c’est l’intermodalité. Grosso-modo, la possibilité d’enchaîner facilement plusieurs mode de transports n’est pas assez importante. Car, le Français ne se montre pas rétif au transport en commun ou alternatif (covoiturage, etc.). Une très large majorité estime qu’une meilleure intermodalité les ferait changer de mode de transport et abandonner le tout voiture.

Un peu comme on envisageait « l’an 2000 » dans les années 50/60, les sondés voient les technologies qui arrivent dans l’automobile comme un point positif pour le quotidien. Les voilà déjà qui rêvent de voitures autonomes électriques qui les mèneraient aux portes des villes (dans d’immenses parkings ?) puis prenant un transport en commun purement urbain. Ronchons mais plein d’espoir en quelque sorte.

Pour découvrir l’étude en entier, c’est par ici.

(*) France, Irlande, Italie, Allemagne, Espagne, Belgique, Grèce, Pologne, Slovaquie, Portugal

Illustration : Wikimedia (comment on voyait l’an 2000 il y a 150 ans)

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