Janvier est le mois des statistiques, en voici une nouvelle. Après les différentes annonces de ces derniers jours au sujet de la sécurité routière, on apprend aujourd’hui que 33030 conducteurs ont été contrôlés sans permis en 2005 contre 9756 en 2004 et 2937 en 2002. Si les chiffres sont incontestables, force est de constater que les spécialistes de la sécurité routière ont bien du mal à se mettre d’accord sur les raisons de cette hausse spectaculaire. Selon Rémy Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, il est « certain que l’augmentation du nombre d’invalidations de permis est liée au durcissement de la politique de sécurité routière ». Il est vrai qu’en 2005, 50000 permis ont été annulés.
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Mais pour Jean-Pascal Assailly, psychologue spécialiste de la sécurité routière,
cette hausse s'explique par la mise en place du permis probatoire (6
points les deux premières années) et par la difficulté d'accès à
l'apprentissage de la conduite par les classes les plus défavorisées.
Dominique Perben, ministre des transports, s'est montré particulièrement inquiet par ces chiffres et a rappelé que la conduite sans permis est désormais un délit et non plus une contravention de 5ème classe.
Afin de réduire ce phénomène, les spécialistes préconisent, d'une part la confiscation plus systématique du véhicule du contrevenant et d'autre part de faciliter l'accès au permis pour ceux qui ne le passent pas en étendant l'offre du permis à 1 euro aux plus démunis.
Enfin, Jean-Pascal Assailly s'est montré particulièrement inquiet par ce phénomène en terme de violence routière: "quelqu'un qui conduit sans permis n'a rien à perdre et cela peut pousser à une
dégradation des comportements dangereux". C'est un point de vue qui se défend.