Vauxhall à son tour attaqué dans le dieselgate

Opération « Vauxhall Pay Up »

La campagne se nomme « Vauxhall Pay Up ». Le cabinet d’avocats Milberg London a confirmé qu’il intentait une action en justice contre Vauxhall au bénéfice des conducteurs qui ont acheté ou loué des modèles produits entre 2009 et 2019. Le groupe affirme détenir des preuves, émanant d’instances de ou d’études universitaires, suggérant que Vauxhall aurait installé un logiciel de triche dans une gamme de ses véhicules diesel sur les dix dernières années, similaire à ce qui fut au coeur du scandale du « dieselgate  » de 2015.

La réaction de Vauxhall ne s’est pas faite attendre, le constructeur déclarant sobrement dans un communiqué de presse : «Vauxhall Motors n’est pas au courant de telles allégations et rejette toute allégation d’utilisation d’appareils illégaux. Nos véhicules répondent à la réglementation en vigueur ». Cependant, les initiateurs de la Class Action soutiennent que les conducteurs de Vauxhall auraient pu être induits en erreur en achetant des voitures plus polluantes que la loi ne le permet, et qui valaient donc moins que le prix d’achat. Plus d’un million de personnes pourraient recevoir une indemnisation si la réclamation aboutit, estimée potentiellement à 2500 livres par client.

«Les automobilistes se sont vus promis une combinaison de faible impact environnemental et de performances de conduite élevées qui semblent avoir été impossibles dans des conditions de conduite réelles», a déclaré Edward Cardingdon, associé chez Milberg London LLP et avocat principal de la campagne. « En termes simples, le diesel propre ressemble à un mythe et les voitures Vauxhall n’ont pas fourni les performances pour lesquelles les conducteurs ont payé. »

La campagne Vauxhall Pay Up a déclaré qu’elle avait l’intention de réclamer des dommages-intérêts en vertu de la loi sur la protection des consommateurs contre le commerce déloyal, qui stipule que les clients à qui des produits ont été vendus avec des informations trompeuses peuvent recevoir une compensation allant d’un quart à trois quarts de leur objectif initial.  Les modèles potentiellement concernés incluent les versions diesel des modèles Vauxhall Astra, Cascada, Corsa, Insignia, Mokka, Movano et Zafira.

Notre avis, par leblogauto.com

Quelque chose nous dit que ces affaires sont loin d’être terminées, surtout depuis la récente ratification, en décembre dernier par le Parlement Européen, de la directive de l’UE visant à harmoniser et à généraliser à l’ensemble des états membres les mécanismes de procédure de Class Action, sur le modèle de ce qui est pratiqué depuis bien longtemps aux États-Unis.

(2 commentaires)

  1. Quelque chose nous dit que ces affaires sont loin d’être terminées, surtout depuis la récente ratification, en décembre dernier par le Parlement Européen, de la directive de l’UE visant à harmoniser et à généraliser à l’ensemble des états membres les mécanismes de procédure de Class Action, sur le modèle de ce qui est pratiqué depuis bien longtemps aux États-Unis.

    No problem, nos ex amis anglais ne font plus partie de l’UE

  2. « En termes simples, le diesel propre ressemble à un mythe », il est drôle cet avocat, en remplaçant diesel par voiture ou automobile c’est aussi parfaitement vrai.

    Maintenant qu’il est démontré que toutes les voitures émettent des particules, dont la part la plus importante sur les récents provient de l’abrasion, et que les particules représentent le polluant le plus dangereux, cet avocat est-il prêt à faire un recours auprès des autorités en ce sens ?

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