Expérimenté en France depuis 2007, ce système est capable de capter, lire et enregistrer toutes les plaques d’immatriculation qui passent devant son viseur. Ces plaques sont ensuite comparées au fichier des véhicules volés ou recherchés. En un peu plus de trois ans, cinq millions de plaques ont été ainsi lues. Le résultat ? 600 véhicules volés ont été localisés et 400 individus ont été interpelés.
Aux Mureaux, neuf caméras ont été mises en place. Les images sont envoyées à un serveur situé dans le commissariat.
« Notre centre de surveillance urbain appuie les policiers pour retrouver les véhicules détectés, d’où le besoin d’un fort partenariat entre les forces de l’ordre et la ville », précise François Garay, le maire (DVG), qui cite en exemple une affaire récente dans Le Parisien. Le 15 novembre, un homme d’une trentaine d’années, en cavale depuis deux semaines à bord d’une 205 volée dans le Doubs, a été pris en chasse après avoir été repéré grâce à cette lecture automatisée.
« L’information est délivrée en temps réel, et la police peut intervenir dans les minutes qui suivent l’alerte », affirme le maire dans le quotidien. « C’est un outil très performant, que nous souhaitons pérenniser en complément de la vidéo-protection. »