La Police s’équipe d’un 3ème il.

Dernier gadget au service de la police, cette caméra infrarouge digne de la panoplie de James Bond et de la BatCave. Après les radars automatiques qui fleurissent (et vont continuer) le long de nos routes, voici donc le troisième il de la police.

Pour lutter contre le crime et plus particulièrement contre le vol, la police de Paris teste actuellement 6 prototypes de caméra infrarouge, identiques à celle-ci. Cette caméra, fixée sur le toit du véhicule de police, est actionnée par un fonctionnaire depuis l’intérieur de l’habitacle. Orientable dans toutes les positions imaginables, cette caméra lit et interprète les plaques d’immatriculation des véhicules situés dans un rayon de 30m.

« Un opérateur en uniforme installé sur le siège passager oriente la caméra en fonction de la circulation. Grâce à un logiciel sophistiqué, la caméra lit, de jour comme de nuit, quelle que soit la météo, n’importe quelle plaque française ou étrangère. » explique le commissaire Robert Hatsch.

Avec ce matériel, la police est aujourd’hui en mesure de contrôler 70.000 plaques par mois et par caméra. En plus, elle est capable de lire les plaques quelle que soit la vitesse du véhicule visé et reconnaît également les plaques de motos, inscrites sur deux lignes.

Ce LAPI (lecteur automatisé des plaques d’immatriculation) récolte l’immatriculation d’un véhicule puis la compare directement avec les données stockées dans le fichier national des véhicules volés. Et dans le cas où un véhicule volé est détecté, le système prévient directement les fonctionnaires de police. Ne reste plus qu’à procéder à l’interpellation.

« Le résultat est incomparable. Avant, à lil nu, on identifiait en moyenne deux voitures volées par semaine. Avec le Lapi, on peut en retrouver une à quatre par jour. » témoigne le commandant Patrick Lunel.

Pour l’instant, cette expérience se limite aux seuls véhicules volés ou recherchés. Mais on imagine aisément que dans un futur proche, ces caméras évolueront pour signaler d’autres types d’infractions. Elles sortiront également des villes et petit à petit, il deviendra alors difficile d’échapper à cette surveillance permanente.

Source: Le Figaro.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *