Grenoble : voie réservée au covoiturage sur autoroute

Première voie réservée au covoiturage  sur le réseau autoroutier français

Cette voie réservée au covoiturage – une première sur le réseau autoroutier français, selon AREA – s’étend d’une barrière de péage sur l’A48 jusqu’à Grenoble sur une distance de 8 kilomètres.

Elle est « activée lorsque le trafic se densifie et que la vitesse des clients diminue significativement », a expliqué AREA dans un communiqué.

Un « losange blanc sur fond noir » est alors affiché sur des panneaux lumineux situés au-dessus de la voie de gauche et la vitesse maximale s’abaisse alors à 50 kilomètres/heure pour l’ensemble des voies.

Une voie accessible selon différents critères

Cette voie est accessible à tout véhicule léger contenant 2 personnes ou plus, aux taxis (même sans client) et aux véhicules présentant la vignette Crit’Air 0 émission (électriques ou à hydrogène).

Dans les premières mois, de la pédagogie sera faite auprès des automobilistes, au péage de Voreppe et sur des panneaux lumineux, à l’aide de spots radio et d’un envoi de courriels aux clients abonnés au télépéage.

Une information sera « affichée sur un panneau lumineux situé au-dessus de la voie, qui communique avec un système de comptage automatique du nombre d’occupants dans les véhicules », capable de détecter les occupants d’une voiture » à l’avant comme à l’arrière, de jour comme de nuit et dans toutes les conditions climatiques ».

Pour autant, AREA « n’effectue aucun contrôle sanction ».

Les voies de covoiturage sont maintenant inscrites au Code de la route, rappelle le gestionnaire, et les contrôles relèvent des forces de l’ordre. Les automobilistes en infraction encourront une amende de 135 euros passé la période de familiarisation.

Notre avis, par leblogauto.com

Un  système qui s’appuie  notamment sur le « comptage automatique du nombre d’occupants dans les véhicules », capable de détecter les occupants d’une voiture » à l’avant comme à l’arrière, de jour comme de nuit et dans toutes les conditions climatiques ».  Arg ….  le covoiturage ami de Big Brother ?  Finalement, on serait presque content d’avoir un masque …..   🙂

Elisabeth Studer avec AFP

(7 commentaires)

  1. Grenoble est une ville perdue, insupportable a ville. Moche, violente, ambiance punk a chien, odeur de pisse, impot locaux hors de prix, et ennemie jur=ee de la voiture. A raser.

  2. Ingénierie sociale, règlementations proliférantes, impôts vertigineux, administrations pléthoriques, bienvenue dans le nouveau monde anticipé par Hannah Arendt et George Orwell.

  3. Dans le nouveau monde et son traçage individuel GPS/smartphone/nano particules, la conduite autonome du véhicule sera informé, les arrêts programmés. Le transhumanisme opère. Plancovid19, une étape !. Demain nous appartient ( c’est à la télé ): Non :Nous sommes et serons tous dirigés ( gré ou force ).

  4. « réduire la pollution » la raison est lâchée.
    « aux véhicules présentant la vignette Crit’Air 0 émission (électriques ou à hydrogène) ».
    Petit comparatif :
    – VW ID-3 58 kWh 4,26 m de long 1,55 m de hauteur 1805 kg charge utile 465 kg,
    – VW ID-3 77 kWh 4,26 m de long 1,55 m de hauteur 1934 kg charge utile 346 kg,
    – VW ID-4 4,58 m de long 1,63 m de hauteur 2124 kg charge utile 536 kg,
    – Citroen C4 100 HDi 4,17 m de long 1,48 m de hauteur 1070 kg charge utile 545 kg.

    La pollution à l’échappement du dernier est parfaitement connue : https://www.adac.de/infotestrat/tests/eco-test/detail.aspx?IDMess=4216 info=Citroen+C4+Cactus+BlueHDi+100+Stop%26Start+Shine
    HC: 2 mg/km
    CO: 18 mg/km
    NOx: 56 mg/km
    Partikelmasse: 0,1 mg/km
    Partikelanzahl: 0,02388 10¹¹/km

    Concernant la pollution aux particules d’abrasion qui croit encore qu’une voiture électrique de 1805 kg va émettre moins de particules qu’une voiture thermique équivalente de 1070 kg ?
    Sachant que pour moi urbain utilisant moins d’une fois par semaine une voiture (y compris à titre professionnel) les voitures électriques prises en exemple ne sont pas équivalentes au C4 Cactus qui est bien plus polyvalent.
    Au final avec cette mesure on va inciter les autosolistes à passer à l’électrique ce qui aura pour conséquence d’augmenter les émissions de particules. Je ne crois pas un instant au développement du covoiturage en ces temps de pandémie, les autosolistes sont bien trop contents de trouver cette excuse pour refuser de prendre les TC.

  5. Moi je fais souvent du covoiturage. On parcoure le même chemin ensemble, c’est juste que pour des raisons sanitaires il y a deux portières entre nous.

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