C’est Le Parisien de ce lundi 8 novembre qui publie l’étude. Les distractions pour les piétons sont de plus en plus nombreuses avec les smartphones, les écouteurs, avec séries, podcast, appels visio, etc. Résultat, ils sont nombreux à traverser en dehors des passages protégés, au feu rouge, en regardant leur téléphone, etc.
Pour rappel, l’an dernier selon les chiffres de l’ONISR, 391 piétons ont été tués sur la route. En 2019, ils étaient 483 et 485 en 2018. 480 tués par an, c’est plus de 9 décès par semaine en moyenne. Les piétons représentent 15% (en 2019) de la mortalité routière en France.
Pour son étude, OpinionWay a travaillé dans cinq grandes agglomérations de Métropole : Lille, Lyon, Montpellier, Nantes et Paris. 2 173 traversées de piétons (1 ou plusieurs en même temps) ont été observées à des passages piétons sélectionnés car ayant déjà eu par le passé au moins un accident piéton.
Les jeunes hommes, plus « casse-cou » que les autres
Si 29% utilisent leur téléphone en traversant, 14% seulement ont un casque ou des écouteurs qui les « isolent » de l’extérieur. En revanche, ils sont 30% à traverser en dehors des passages dits protégés, et surtout 61% à traverser au « bonhomme rouge ». Paris et Lyon arrivent premières des traversées « à risques » avec 38%. Puis, viennent Montpellier (34%), Nantes (33%) et Lille (22%).
Dans le profil, il ressort que les hommes adoptent plus souvent que les femmes un comportement « à risque » (58% sont des hommes) et que ce sont souvent des personnes jeunes (55% ont moins de 30 ans). Ces comportements se rencontrent plus fréquemment en fin d’après-midi avec 50% des comportements relevés entre 16 et 18 heures. En fait, ce sont, sans surprise, aux heures « de pointe » : 34 % entre 8 heures et 10 heures et 27% entre 12 heures et 14 heures.
MMA, l’assureur commanditaire du sondage, explique à travers la voix de Cécile Lechère, en charge de la prévention des risques routiers : « A Paris, par exemple, sur les 45 décès de 2020, 15 étaient des piétons. C’est l’un des modes de déplacement où nous sommes les plus vulnérables, car aucune carrosserie ne nous protège ».
Avec les différentes mobilités alternatives qui envahissent les villes (tram, trottinettes, vélo, etc.) les piétons se retrouvent dans une vraie « jungle urbaine ». « Etre piéton n’est plus aussi simple qu’avant » conclue-t-elle.
Notre avis, par leblogauto.com
Qu’est-ce que le « victim blaming » ? C’est un terme anglosaxon pour désigner l’attitude qui consiste à faire de la victime la responsable d’un acte ou d’un accident. Ici, il semble que MMA fasse exactement cela en pointant du doigt les usagers les plus vulnérables. Surtout que, l’étude ne semble pas indiquer si les traversées au « piéton rouge » étaient réellement à risque, ou s’il n’y avait aucune voiture à l’horizon. Idem avec les traversées « en dehors des clous » (*).
Ce n’est pas la première étude qui demande aux victimes de faire attention. Evidemment, traverser avec la plus grande prudence est primordial. Mais il faut également regarder en termes d’accidents, les responsabilités dans les collisions entre un piéton et un autre usager. Pour rappel, 2/3 des piétons tués le sont en agglomération, mais 1/3 l’est en dehors des agglomérations et donc des considération de cette « étude ».
Cette étude oublie aussi totalement le fait que selon les données officielles d’accidents (et le bilan de l’ONISR), les piétons ne sont qu’à 24% responsables dans les accidents qui les concernent. Les motards ou les automobilistes le sont dans plus de 70% des cas. On demande donc bien aux victimes de faire attention pour les autres.
D’ailleurs, « l’étude » tend à montrer que les hommes de moins de 30 ans prendraient plus de risques que les autres. Or, dans les constats de piétons tués, en agglomération, ce sont surtout les 55 ans et plus qui représentent la quasi-totalité des tués.
Notes
(*) pour rappel, s’il existe un passage piéton à moins de 50 m de là où vous vous trouvez, vous devez l’emprunter en tant que piéton. Sinon, vous êtes libre de traverser sans passage protégé, tout en ayant la priorité.
Je ne sais pas combien à couter l’étude mais au doigt mouillé je pense que je leur aurais fourni des conclusions aussi proche de la vérité que les leurs.
N’ayant pas accès à l’étude en elle-même (peut-être dans qq jours quand ce ne sera plus une exclu le parisien ?) la méthode de « calcul » semble un peu limite.
2 173 traversées dans 5 villes, c’est 434 traversées par ville….échantillon bien peu représentatif avec un taux d’erreur possible énorme.
434 piétons qui traverse la rue, ça doit être l’équivalent de 6 mois d’observation chez moi
😀
Perso j’ai pas de feu et que 2 passages piétons dans toute la commune… (mais 5 ralentisseurs illégaux).
Les chiffres sont d’autant plus spéciaux que OpinionWay a étalé ses observations sur la journée…
… a coûté !
‘vous êtes libre de traverser sans passage protégé, tout en ayant la priorité.’
Voila toute l’aberration de la loi. Bon cela permets une certaines sélection naturelle…. Beaucoup s’estimant avoir la priorité traversent sans regarder généralement dans les 2 tranches d’ages cités les uns le nez sur le portable, les autres ce que j’appelle priorité au doyen …. Une caisse ne freinant jamais en 2m.
Cela dit, une autre aberration est de donner la priorité aux piétons traversant et une non priorité aux cyclistes traversant au même endroit….
Comment un cycliste pourrait avoir une priorité entre deux trottoirs sachant qu’il n’a pas le droit de rouler sur l’un comme sur l’autre ?
NB : votre cycliste, à côté de son vélo devient un piéton qui a donc la priorité dès l’instant où il manifeste l’intention de traverser (et non pas quand il a un pied sur la chaussée !).
NB-bis : un cavalier à cheval est un véhicule et circule sur la chaussée, un cavalier à pied à côté de son cheval est un piéton et peut aller sur les trottoirs. 🙂
Priorité ne veut pas dire que l’on traverse à l’arrache mais que les autres usagers doivent céder la priorité…
la piste cyclable qui longe les trottoirs. Par chez moi c’est assez fréquent dans l’agglo de Thionville. Si l’on veut passer d’un bout à l’autre , la piste cyclable va longer le passage piéton.
Sauf que ce n’est pas une piste, c’est une bande cyclable (notion très différente) et la traversée est conditionnée par un feu coordonné à celui des piétons non ?
Si elle ne l’est pas, c’est une faute de la mairie (mais bon…).
Perso jamais vu de « traversée » vélo sans un feu.
A certains endroits oui. D’autres il y a soit un panneau stop, soit un cédez le passage généralement aux abords de rond-points.
Des traversées vélo sans feu, matérialisées et jouxtant les passages piétons, j’en ai au moins 3 dans les 500m autour de chez moi!
Si elles n’ont pas de feu, alors il y a un stop ou un céder le passage. Dans un sens ou dans l’autre 😉
Niet… juste un marquage vélo (type piste, mais sens traversant et non longeant la voie) jouxtant le passage piéton. Pas de stop ou autre ni pour les vélos ni les autos.
Oui, normal, comme pour n’importe quelle voie qui croise une autre voie.
A noter que l’on commence à inverser les priorités sur certains ronds-points où les cyclistes ont la priorité et pas les autos qui rentrent ou sortent.
Pour recentrer le débat sur les piétons, on doit leur céder la priorité, mais cela ne signifie pas comme on l’entend souvent qu’ils sont prioritaires tout le temps.
Un piéton qui descend sur la chaussée sans avoir manifesté l’intention de traverser (genre il marche sur le trottoir puis bifurque à 90° d’un coup) peut être reconnu responsable en cas d’accident (d’ailleurs dans 1/4 des accidents seulement ils le sont).
En revanche, la loi Badinter explique que les piétons sont forcément indemnisés (responsables ou non) sauf dans le cas d’une faute inexcusable.
Traverser au rouge n’est pas une faute inexcusable et les dommages corporels du piéton seront indemnisés, même si responsable.
Un piéton sur une autoroute et qui traverse est une faute inexcusable. La faute inexcusable ne peut être retenue que si le piéton a plus de 16 ans et moins de 70 ans (et qu’il n’a pas plus de 30% de handicap).
On confond souvent (tout le temps ?) la loi Badinter du 5 juillet 1985 avec « les piétons sont prioritaires ».
Pourquoi crier au victim blamingtout de suite.
Les piétons sont aussi responsables, faut arrêter de leurs dire de faire ce qu’ils veulent. J’en vois tous les jours qui traversent sans regarder ou déboulent de derrière un Suv stationné.
La sécurité c’est l’affaire de TOUS pas que des automobilistes.
@Jdg : le victim blaiming c’est, alors que les piétons sont reconnus non responsables dans 75% des cas de mettre en avant leurs travers 😉
Une étude « neutre » se serait aussi attachée à regarder combien de fois les piétons se font griller la priorité sur un passage piéton par exemple.
Ou combien de fois ils doivent descendre du trottoir à cause d’un « GCUM » 🙂
Le propos n’est pas de dire qu’ils sont intouchables, loin de là, mais on a là une étude qui blâme clairement une catégorie qui est non responsable dans 75% des cas.
Ne l’oublions pas.
Surtout qu’en prime, la catégorie visée, id est les hommes jeunes, ne sont pas les plus victimes dans les piétons…
Le victim blaming, c’est de constater que les trotinnettes, certains cyclistes (VAE), etc font n’importe quoi sur le trottoir (alors qu’ils n’ont pas à y être dans une majorité de cas) et de dire aux piétons de faire attention.
C’est l’inversion de la responsabilité…en gros s’il y a autant d’accidents c’est que les piétons ne font pas attention (hors les chiffres donnent tort à cette assertion).
Cela revient à dire à un conducteur qui passe au feu vert et se fait percuter par un mec bourré qui grille le feu rouge « 50% des automobilistes ne regardent pas avant de s’engager au feu vert ».
« 50% des automobilistes ne regardent pas avant de s’engager au feu vert »
C’est très en dessous de la réalité et chacun peut s’en faire un jeu que de les compter en observant ceux qui passent à l’arrêt au rouge. Je dirais qu’au moins 80% des automobilistes ne regardent pas avant de passer et que pour les motards, ce serait la proportion inverse.
Il ne faut pas nier le problème que cela pose: Un véhicule d’urgence en intervention est parfaitement en droit de griller un feu… et les 2 tons oubliés, pas entendu avec la radio à fond, non mis la nuit pour ne pas réveiller le quartier (les voisins de commissariats/services d’urgence le seraient 10 fois par nuit), ca arrive.
Ne pas être pile au mauvais endroit pile au mauvais moment, désolé mais c’est généralement possible!
Il ne faut pas tomber non plus dans les travers des associations (dites) de victimes: Les règles sont autant (voir plus) faites pour déterminer des responsabilités claires (toujours justes? Tel celui qui pile sans raison et se verra attribuer 0% de responsabilité dans son massage d’hémorroïdes?) que faciliter une circulation ordonnée et prévisible.
« Tel celui qui pile sans raison et se verra attribuer 0% de responsabilité » >> Faux (déjà eu le cas…). Ne pas oublier que si les assurances ont un tableau pour faciliter les décisions, on peut toujours leur opposer le code de la route. Piler sans raison est une faute 😉
Je pense que le but de l’étude est d’alerter les piétons aussi qu’il faut qu’ils fassent également attention.
Le soir en ce moment, je fais que croiser des gens marchant sur des routes non éclairées et sans trottoir, eux-mêmes sans lumière pour les voir. Particulièrement sur une route étroite et sans visibilité car une courbe continue. C’est limite du suicide…
Idem, j’y vois également des cyclistes sans lumière et habillés en noir. Ou des trottinettes. Quand je leur fais la remarque de faire attention car ils se mettent en réel danger, généralement je me fais insulter, moi, le vilain automobiliste.
Je tiens pas à en retrouver un sur mon capot quand même… ?
Mais j’observe la même crétinerie du « de toute façon l’automobiliste a tort » en ville.
Il n’y a pas longtemps, un piéton m’a engueulé parce que je n’ai pas pu m’engager directement dans la rue, et que je l’ai « empêché » de traverser tout droit (j’étais arrivé bien avant lui), alors qu’il n’avait simplement à passer derrière ma voiture (rue piétonne) pour poursuivre sa route. C’est purement gratuit aujourd’hui et surtout totalement disproportionné à la situation. Que des comportements agressifs (que l’on retrouve sur route aussi certes).
Je rejoins mini stig. L’étude est de rappeler que c’est l’affaire de TOUS.
On apprend à nos enfants de regarder avant de traverser c’est pas pour rien. Une voiture peut ‘e pas voir un piéton donc il faut que TOUS fassent attention.
» l’inversion de la responsabilité »: je trouve pas que ce soit ça. Là il semble que vous êtes pas d’accord avec les chiffres. 35% de piétons responsables alors que vous êtes plutôt pour un 25%.
Non. L’étude dit que 35% des piétons adoptent un comportement « à risque » (traverser au rouge quand il n’y a personne est « à risque », mais pas vraiment risqué…).
25% ce sont les piétons responsables dans un accident de la route.
Confère : https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/sites/default/files/2021-09/ONISR_Bilan_Accidentalit%C3%A9_2020.pdf
page 104 (la 105 du document pdf), en haut à gauche, on a :
piétons présumés responsables dans les accidents mortels : 24% (non responsables présumés 76%).
Ce sont les données des accidents, des faits 😉
Donc ici, l’étude met l’accent sur les « comportements à risque » d’une population qui n’est responsable que dans 24% des accidents mortels (et 99% du temps c’est le piéton qui meurt).
Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de la prévention sur ces comportement.
Mais que l’étude aurait pu/dû aussi mettre l’accent sur le fait que dans 3/4 des tués piétons, c’est l’autre (un véhicule à chaque fois) qui est en tort.
Ouais. Et 90% des vélos violent à peu près toutes les lois du code de la route. Quant aux trottinettes, ce sont des suicidaires, rien d’autre.
« Cette étude oublie aussi totalement le fait que (…), les piétons ne sont qu’à 24% responsables dans les accidents qui les concernent. »
Peut-être aussi un effet pervers de la Loi Badinter? L’assurance de l’usager motorisé sera au final toujours celle qui paie, alors pourquoi s’emmerder à rechercher des responsabilités très précises concernant un piéton:
Sauf à avoir laissé une lettre annonçant sa volonté de se suicider, ce sera toujours pour l’usager motorisé ayant obligation d’assurance…
Sinon, tout à fait d’accord pour souligner que l’on devrait aussi se préoccuper de la prudence (ou non) dans la commission des « infractions » (traversée au rouge en l’absence de véhicules qui arrivent, hors passages mais en faisant attention à soi et à ne pas gêner la circulation, ce qui est alors la moindre des choses pour éviter des surprises « carambolesques »?).
D’ailleurs voir les plus âgés mieux suivre les règles et plus en mourir va dans un sens qui a de manière très générale toujours été le mien: Faire n’importe quoi n’est pas un si gros problème, si on s’interdit de le faire n’importe comment!
Traverser au vert piéton sans regarder et sûr de son bon droit est dans cet ordre d’idée bien plus problématique que de le faire au rouge en faisant attention à ce qu’on fait.
Le problème des gens carrés sur les règles, c’est aussi qu’ils jugent comme tout le monde les autres par rapport à eux-mêmes et en attendent autant des autres. Pourtant, sans même avoir un usager lambda qui grille le feu et vous passe dessus, un véhicule d’urgence peut avoir de bonnes raisons pour en faire autant et vous exploser tout pareil ce faisant… Peut-être l’explication d’une part des 24% de responsabilité, malgré Badinter, hors suicides manifestes?
« eut-être aussi un effet pervers de la Loi Badinter? L’assurance de l’usager motorisé sera au final toujours celle qui paie (…) » >> Les responsabilités ne sont pas celles des assurances mais celles des forces de l’ordre…on parle d’ailleurs de « présumée responsabilité ».
La Loi Badinter n’a rien de pervers. Elle permet juste aux piétons d’être indemnisés en cas d’accident.
Avant la loi Badinter, si un piéton se faisait faucher sur le trottoir par exemple, il n’était JAMAIS couvert…vous trouvez cela normal ? 🙂
« Traverser au vert piéton sans regarder et sûr de son bon droit est dans cet ordre d’idée bien plus problématique que de le faire au rouge en faisant attention à ce qu’on fait. » >> Exemple typique d’inversion de la responsabilité (ou victim blaming). Le piéton n’est pas en tort…mais « il aurait dû faire attention » 🙂
Bin oui… simplement faire attention… ce qu’on apprends tous à nos enfants dès le plus jeune âge normalement!
Un accident, c’est souvent un qui commets une faute et l’autre qui ne la voit pas venir… une chose qu’au delà de l’aspect responsabilité, les deux auraient en fait été en mesure d’éviter.
Sauf que là, cette « étude » met la faute/responsabilité sur la victime…c’est pile ce que l’on appelle le victim blaming.
Un piéton se fait percuter par un chauffard qui n’a pas respecter le feu rouge > Ouais mais il aurait pu faire attention en traversant aussi…
https://pbs.twimg.com/media/FAie2C1UcAQUcvW?format=jpg&name=large
Infographie (ONISR) un peu plus large que les tués puisqu’on y parle de « victimes » (accidents donc).
On y lit que les piétons sont responsables de 181 victimes.
A l’inverse, les piétons sont victimes dans 7 367 cas…merci bonsoir 🙂
MMA n’en est pas à son coup d’essai en la matière : https://www.zerotracas.mma/news/4313/la-securite-du-pieton.htm
Après toute une litanie de poncifs et de termes comme « arrogance du piéton », MMA se fend d’un « Petit laïus à l’attention des automobilistes » qui concerne les trottoirs par exemple.
MMA rappelle que c’est interdit, mais « Qu’il convient de laisser suffisamment de place pour les piétons, qu’un marcheur peut pousser un landau, et éventuellement se déplacer sur un fauteuil roulant ? »
En gros, c’est interdit mais garez vous quand même sur le trottoir ?????
MMA avait changé de nom au tournant du siècle pourquoi, déjà? Abus de biens sociaux… et encore, une partie du scandale était resté cachée jusqu’en 2017 et les révélations du Canard Enchaîné (abus des clients sur 2 décennies, abondant sans le savoir à un fond spolié tout aussi silencieusement en 2008 à la faveur d’un changement de durée de prescription)!
Alors pour l’exemple, on a certes vu mieux… mais pour ma part, je persiste ici à penser que les victimes auraient le plus souvent pu éviter le drame qui les touche, ce qui n’en fait pas non plus des coupables.
Des erreurs, on en commets tous parfois… le moins souvent possible normalement. Et comme dit par ailleurs, un véhicule prioritaire qui passe au rouge, on n’en a pas un qui déboule tous les jours quand on s’apprête à traverser mais cela arrive.
Alors qu’est-ce qu’on peut faire, à son niveau et sans préjuger des autres, pour éviter de se faire estropier: Faire gaffe.
Ne parlons même pas de ceux qui pourraient un de ces jours la jouer comme en Israël: Utiliser dès que l’occasion se présente leurs véhicules pour tuer l’infidèle.
Certes, c’est une faute… mais encore faut-il la prouver même si dans quelques cas marginaux (qui n’étaient pas mon propos) cela doit être possible!
Merci Thibaut de rappeler cette règle de traversée des piétons en l’absence de passage pour piétons à moins de 50 m. Moi aussi je me bats pour rétablir cette vérité, certains ayant vite fait de brocarder les piétons dans cette situation.
Autre point, j’aimerai qu’un automobiliste m’explique comment il peut être certain qu’un piéton a traversé sans regarder. Pouvoir le dire c’est avoir fixé son regard sur le piéton pendant un temps certain et c’est un comportement dangereux puisque démontrant une inattention au reste de son environnement.
Par contre moi en tant que piéton je peux effectivement affirmer que beaucoup d’automobilistes arrivent sur un giratoire en se préoccupant uniquement si ils vont pouvoir s’engager et en oubliant de s’assurer qu’aucun piéton ne veut traverser en venant de leur droite. Je l’ai suffisamment observé en tant que piéton, par contre un coup de chaussure de sécurité sur leur bas de caisse les fait réagir et me voir. Etonnant !