Uber met Anthony Levandowski sur la touche

C’est un email interne envoyé par Levandowski et récupéré par Business Insider qui a révélé sa mise à l’écart. Dans cet email, il explique qu’après une discussion avec le fondateur et PDG d’Uber, Travis Kalanick, il était préférable pour lui de prendre du recul durant le reste de la procédure judiciaire avec Waymo.

Outre la perte de la direction du programme de conduite autonome, Anthony Levandowski ne participera plus au développement LiDAR dar. C’est ce dernier qui est au centre de la plainte de Waymo. Dans la plainte déposée fin février, Waymo accuse Levandowski d’avoir volé 14 000 dossiers confidentiels concernant les capteurs laser LiDAR de Waymo avant son départ.

Petit à petit, Uber se sépare de son salarié star. Lors de la première audience devant le juge fédéral, l’avocat d’Uber a précisé que nombre des documents mis en cause par Waymo étaient en possession d’Anthony Levandowski et non d’Uber. Pendant cette audience, l’avocat a également annoncé que Levandowski invoquait le cinquième amendement de la constitution américaine pour ne pas témoigner. Anthony Levandowski et Uber ne veulent surtout pas une audience publique et chercher à pousser le juge vers l’arbitrage qui est une audience privée.

L’invocation du cinquième amendement aurait passablement agacé Alsup. Il aurait déclaré que malgré la difficulté à statuer sur l’ordonnance restrictive devant le refus d’Anthony Levandowski de témoigner, il n’hésiterait pas à en délivrer une… Et stopper le programme de conduite autonome d’Uber.

La prochaine audience est prévue le 3 mai prochain.

Source : Business Insider

Source photo : Uber

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *