Les États-Unis ont voté le Self Drive Act

Pour une fois, la chambre des représentants s’est hâtée de voter la loi en faveur des acteurs de la conduite autonome qui doit désormais passer au Sénat. Si ce celui-ci vote la loi, le Self Drive Act sera la première loi américaine pour les véhicules autonomes.

Jusqu’à maintenant lorsqu’un constructeur ou une start-up veut tester un système de conduite autonome, il doit en faire la demande auprès des autorités de l’état dans lequel il souhaite mener les tests routiers. Il va sans dire que cette dispistion complique la vie des acteurs du marché de la conduite autonome qui se sont regroupés au sein d’un consortium pour aller plaider leur cause à Washington.

La Chambre des représentants a posé quelques conditions parmi lesquelles celle d’équiper les voitures autonomes de mesures de défense contre le piratage et a demandé au Ministère des Transports de revoir sa définition d’un véhicule autonome.

Grand perdants de ce cette loi votée à l’unanimité, les États de l’union verront leur rôle restreint à la détermination des règles des enregistrements, des inspections de contrôle de licences et d’assurances. Pas de changement en revanche pour le Conseil national de la sécurité des transports américains (NHTSA) qui contrôlle la partie technique des systèmes de conduite autonome.

Le Self Drive Act devrait permettre aux acteurs du secteur de mettre en en circulation un peu plus de 25 000 véhicules autonomes dès la première année puis 100 000 d’ici trois ans.

Source : The Verge

Source photo : Continental

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *