La dirigeante a indiqué à cette occasion que l’entreprise établissait à l’heure actuelle le calcul du montant qu’elle allait demander en septembre prochain au syndicat mixte Autolib’ Vélib’, avec lequel elle était sous contrat. Les sommes demandées sont destinées à couvrir les pertes accumulées et les coûts de résiliation.
Marie Bolloré a tenu à préciser que le groupe comptait prendre à sa charge 60 millions d’euros sur les 210 millions de pertes enregistrées à fin 2017.
Rappelons que fin juin, le Syndicat Autolib’ Vélib’ métropole (SAVM), qui regroupe une centaine de communes, a voté la résiliation anticipée du contrat avec le groupe Bolloré, prévu initialement jusqu’en 2023.
Au delà des 150 millions restant donc à recouvrer par l’entreprise auprès de ses co-contractants, devront s’additionner – selon elle – les frais de rupture de contrats, les charges inhérentes aux indemnités de départ des collaborateurs, les valeurs nettes comptables de biens, comme les bornes de charges.
Tout n’est pas noir pour autant … Marie Bolloré a par ailleurs indiqué que le groupe compte profiter de l’expérience acquise à cette occasion. Mettant en avant l' »expertise informatique unique » acquise via la mise en place d’Autolib’.
Fort de ces compétences, le groupe Bolloré va ainsi « lancer une division ‘ systèmes’ et continuera à se développer dans les systèmes d’information de gestion de flotte et d’autopartage. En vue de « les proposer aux entreprises qui veulent opérer un service ou optimiser leur flotte d’objets partagés ».
Sources : Reuters, Journal du Dimanche
Crédit Illustration : Autolib’
C’est ok, c’est pas cher, c’est l’État (indirectement ici c’est vrai) qui paye.
quels sont les responsables ?? financièrement les contribuables.. ah !!ces sois disant élites.
Ces élites me font vomir !
Puisque selon certains le véhicule électrique est propre et silencieux, on doit être capable de faire les calculs des externalités économisées par l’utilisation des Bluecar de Autolib.
Si externalités économisées > indemnisation demandée, la communauté est gagnante. Reste à faire payer les vrais gagnants (en premier lieu la sécurité sociale (au titre des pollutions de l’air et sonore évitées)).
Ce matin, garé sur les emplacements Autolib’ sous mes fenêtres, un gros vieux Q7 TDi était à la place des Bluecar… (il prenait deux places)
Tout un symbole…
Certaines municipalités vont « rendre » les stations autolib en places de stationnement (de toute manière les bornes sont inopérantes…).
D’autres non. Mais ça va tout de même servir de place à n’en pas douter.
(presque) toute l’infrastructure de Autolib sera démontée et récupérée par Bolloré….mais il y a de grande chance pour que le cablage dans le sous sol soit toujours valable. Il sera toujours possible de remplacer les bornes Bolloré par d’autres bornes, et réserver ces emplacements aux voitures électriques (avec un tarif progressif, contrairement à une place classique sans borne électrique)
La voiture électrique partagée qui semblait être l’avenir, écrasée par un dinausaurus automobilis, détestable (probablement une génération de tdi extrêmement polluante).
C’est ce que je pense… Certains s’en réjouis de cette situation.
Dommage, le système était bon, il avait certes beaucoup de choses à améliorer… auto et batterie.
Dommage aussi que les emplacements ne soient pas réservés uniquement aux VE et PHEV des particuliers avec un renforcement des débits (qui sont actuellement ridicules)
je m’inquiète de l’indemnisation au groupe Bolloré suivant les termes du contrat…
2 hypothèses:
– soit nos élus sont très bons, le contrat était bétonné et était à leur avantage et ça ne va rien couter à la collectivité.
– soit ils ont résilié sans avoir lu ET COMPRIS le contrat et ça va leur couter un max. Heu non pas à eux, à nous tous.
Bizarrement je pencherai plutôt pour la deuxième hypothèse
moi aussi … ou alors 3eme hypothèse, ils l’auraient lu …. et négocié à titre privé ..
oui oui. c’est bien la peine d’avoir des polices parallèles, et surtout des chefs de cabinets, des collaborateurs de cabinets aux CV à rallonges,( des pistonnés ) mais même pas issus de la fonction publique . In fine, ça ridiculise l’électeur qui va voter pour des incompétents.
Sauf erreur de ma part, le cabinet Ernst and Young à conseillé la ville de Paris dans cette affaire. On peut les taxer d’incompétence mais dans ce cas je demande aux internautes qui postent sur ce blog de me démontrer qu’ils sont plus intelligents.
A l’époque de la signature du contrat, pas certains que à la mairie de Paris imaginait de le résilier avant terme.
La résiliation c’est aussi un coup politique de la maire de Paris.
La resiliation, qui aux dernieres nouvelles est faite par bolloré, à eux d’en assumer les conséquences, a été mise sur la table quand bolloré a voulu faire passer la grosse quenelle du r&d de sa voiture sur la facture de la région, ce qu’il arrivera a faire in finé, vu le niveau de corruption de nos cols blancs.
Plus que l’aspect financier (je vais le payer avec mes impôts parisiens.) … Ce qui me chagrine, c’est le remplacement du système qui marchait physiquement, globalement bien, notamment grâce aux stations.
Soi-disant par des systèmes de « free floating » qui justement ont prouvé jusqu’à maintenant que cela marchait très mal !?
Tout cela ne va pas vraiment dans le sens de l’amélioration.
Jadis Paris était en avance… Maintenant, c’est plutôt l’inverse.
Reserver pour les PHEV et VE n’a de sens que si les bornes fonctionnent.
Ce ne sera pas le cas avant 2019.
Dans ces conditions aucune raison de pratiquer une politique discriminatoire.
Ben, c’est dommage et triste !
Le problème N°1 pour avoir une VE en milieu urbain est la recharge… Là, on décapite en partie une solution !
En France, nous les rois pour se tirer une balle dans le pied.
Ah ces énarques parisiens « hors sol »……