Retrouvez l’actualité automobile de la semaine en podcast. Un format bref, à écouter partout où vous allez. Les amateurs de lecture trouveront le texte complet et les liens à la suite. Au programme cette semaine : le Salon de Francfort en déroute, la première Lotus électrique, Renault associé à JMC et un nouveau patron pour BMW.
La grande fête de l'automobile allemande va-t-elle tourner au cauchemar ? Le salon de Francfort qui ouvre ses portes début septembre se voit en effet relégué au rang de salon national, voir régional. En effet, la plupart des constructeurs ont choisi de ne pas faire le déplacement. Le plan international ne comptera que Hyundai, Honda, Jaguar Land Rover et une présence purement symbolique de Renault. Un véritable camouflet pour la toute puissante industrie allemande, et un risque majeur pour l'avenir même du salon.
Les constructeurs de voitures sportives ne sont pas pressés de passer à l'électrique. Mais plutôt que d'y voir une menace, Lotus y voit une opportunité. Sans doute la marque du nouveau propriétaire des lieux, Geely. Son premier modèle électrique sera l'hypercar Evija. Plus de 200 ch annoncés, moins de 1680 kg, elle est conçue en partenariat avec Williams Engineering. Mais ce n'est qu'un début, puisqu'après sa sortie en 2020, tous les modèles de la marque auront droit à leur version électrique.
Après un accord signé fin 2018, Renault et Jiangling Motors ont finalisé leur partenariat. Le constructeur français va ainsi débourser 128 millions d’euros pour acquérir 50% du capital de JMEV, la filiale électrique de JMC. L'opération permettra à Renault d'améliorer sa présence sur le marché chinois très dynamique du véhicule électrique. Mais on ignore encore sur quelle gamme débouchera ce 3ème partenariat pour le français après ceux signés avec Dongfeng et Brilliance.
Harald Krüger avait fait savoir qu'il ne souhaitait pas renouveler son contrat à la tête de BMW. Le conseil de surveillance n'a pas tardé à lui trouver un remplaçant. Oliver Zipse a été préféré à Klaus Fröhlich, et la tradition est respectée. Il était en effet directeur des fabrications, comme 5 des 6 PDG qu'a connu le groupe depuis 1993. Son rôle sera clairement de réussir la transition vers l'électrique et la voiture autonome. Des technologies qui remettent en cause les fondamentaux de la marque.
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