Désormais, les faits semblent - malheureusement - nous donner raison puisque selon les journaux Le Monde et Le Figaro, Michelin pourrait annoncer le 24 juin un plan de suppression de plus de 1.000 emplois en France. Les raisons avancées ? la baisse de production.
Selon Le Monde, les sites de La Roche-sur-Yon en Vendée (camionnette, poids lourd) et de Roanne dans la Loire (haut de gamme) pourraient être les plus impactés, tandis que Clermont-Ferrand, berceau du groupe - plus axé sur la recherche et le développement - devrait être moins touché. Le journal affirme par ailleurs que près de 1.500 emplois seraient sur la sellette. Le Figaro précise quant à lui que les départs seraient basés sur le volontariat.
Un délégué CFDT, Alain Couderc, a déclaré pour sa part mardi matin que "plusieurs rumeurs circulent, certaines allant jusqu'à 3.000 suppressions d'emploi, mais que rien n'est confirmé".
Si Michelin ne dément pas envisager de telles mesures dans l'Hexagone, selon lui les "chiffres et les sites" seraient "inexacts". Quoi qu'il en soit, une réunion des partenaires sociaux est prévue mercredi avant un comité central d'entreprise (CCE) prévu le 24 juin.
Les choses se précisent d'heure en heure, puisque mardi le secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez a déclaré que le gouvernement allait "voir" avec Michelin les postes et territoires touchés par les suppressions d'emplois et "comment surtout on peut travailler au reclassement" des salariés. Sans toutefois confirmer de chiffre.
Pour rappel, le groupe de pneumatiques accusé une chute de 14,2% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, vivement touché par la crise du secteur automobile. Tout en maintenant son objectif d'un flux de trésorerie positif sur l'ensemble de l'année.