GP de Chine: Schumacher remet les pendules à l'heure
C'est bien connu, le baron rouge n'est jamais aussi bon que lorsqu'en position de chasseur à l'affut d'une opportunité. Le week-end avait pourtant mal commencé pour Ferrari dont les Bridgestone ne supportaient pas la comparaison avec les Michelin sous la pluie et avec une 6ème place sur la ligne de départ relevant de l'exploit alors que son jeune coéquipier ne pouvait faire mieux que 13ème. Les 12 premières positions, mis à part celle de Michael Schumacher étaient monopolisées par des monoplaces chaussées de Michelin.
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Les conditions climatiques laissaient présager d'un doublé Renault, confirmé dès le départ par l'envolée de Fernando Alonso protègé par son second, Giancarlo Fisichella. Schumacher mène une course solide malgré des conditions défavorables et s'attèle à la seconde Renault jusqu'au 25ème tour où la course commence à prendre une nouvelle tournure.
Alonso en difficulté perd 3 secondes au tour et commence à entendre clairement le klaxon de son coéquipier. Ce dernier prend l'aspiration dans la ligne droite, freine au panneau trop tard, vire large, se refait passer par Alonso pour finalement reprendre assez rapidement la tête du Grand Prix bientôt suivi par la Ferrari en seconde position.
La course semble dores et déjà perdue pour l'Espagnol qui tente le tout pour le tout en chaussant des slicks au 36ème tour. Après une sortie des stands au ralenti tant les slicks ont du mal à chauffer, Alonso commence à prendre un rythme soutenu indicateur d'une piste qui sèche de plus en plus, mais accusant déjà un retard considérable sur la tête de la course après avoir été bloqué 19 secondes en raison d'un roue arrière gauche récalcitrante.
Schumacher lui emboite rapidement le pas dans les stands pour passer en slicks et fais preuve d'une superbe habileté en pneus froids, caractéristique du pilote Allemand. Fisichella, dernier rempart contre Ferrari passe aux stands pour son jeu de slicks mais fait une erreur dans le premier droit sortant trop large au point de corde sur piste humide. Schumacher s'engouffre en grimpant sur les vibreurs détrempés et file vers une victoire amplement méritée à la suite d'une fin de course palpitante. Le dernier tour aura vu un Jenson Button déchaîné s'offrir Barichello et Nick Heidfeld pour passer de 6ème à 4ème...
Renault semble donner des signes de fébrilité malgré une bonne opération au championnat des constructeurs où l'écurie française prend la tête du championnat. Alonso semble bien avoir une mauvaise passe depuis la Hongrie et ne semble pas trop pouvoir compter sur un Fisichella fébrile sous pression. Schumacher a quant à lui remis les pendules à l'heure et affiche une joie sur le podium qui risque fort de raccourcir les prochaines nuits de son concurrent au championnat.
C'est bien connu, le baron rouge n'est jamais aussi bon que lorsqu'en position de chasseur à l'affut d'une opportunité. Le week-end avait pourtant mal commencé pour Ferrari dont les Bridgestone ne supportaient pas la comparaison avec les Michelin sous la pluie et avec une 6ème place sur la ligne de départ relevant de l'exploit alors que son jeune coéquipier ne pouvait faire mieux que 13ème. Les 12 premières positions, mis à part celle de Michael Schumacher étaient monopolisées par des monoplaces chaussées de Michelin.