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Rinspeed, le tuner/constructeur/inventeur suisse est-il sous calmants ? La nouvelle Porsche Rinspeed Indy présentée à Francfort est en tout cas d’une sobriété exemplaire si on la compare aux créations habituellement délirantes de l’helvètique fantastique. Inspirée par les couleurs traditionnelles de l’ovale américain qui lui donne son nom, la dernière Porsche Carrera S qui sert de base est peinte en « Blanc Métal », une nouveauté de la marque de peinture auto Lesonal qui ressort nettement en… blanc sur les photos. Admettons. Le kit carrosserie remodèle subtilement la voiture, le plus voyant étant l’aileron arrière en queue de canard qui évoque, avec le lettrage latéral, la Carrera RS du début des années 70, LA 911 mythique s’il en est. Les suspensions réglables, les roues de 19 pouces et les gros freins à étriers 8 pistons qui vont avec, l’intérieur allégé de ses éléments non indispensables et les nouveaux baquets sont dans la lignée des RS et autres Clubsport pures et dures de la marque de Stuttgart.

C’est avec une préciosité teintée d’humilité que ma cheville droite opère sa rotation. Les décibels crachés à l’arrière se parent de tonalités changeantes au fur et à mesure de l’ascension du compte tours. Une oreille mélomane et experte me glisse que, d’un bruit de V8 au ralenti, le Speed 6 mue dans un registre plus noble à l’approche de la zone rouge. Plutôt du genre Ferrari 512 Le Mans comme celles que l’on voit dans le film du même nom. Tout ce que je peux garantir c’est que la musique est du genre persuasive et entrainante au point de comprendre enfin pourquoi l’oreille est si souvent décrite comme une zone érogène !!
Mon empressement à mettre les voiles m’a fait perdre de vue la nécessité de se concocter une position de conduite parfaite avant de prendre la route. La Tuscan et sa colonne de direction reglable en profondeur et en hauteur le permettait pourtant avec facilité. Je suis un idiot ! Surtout qu’il me faut maintenant m’adapter à une pédale de frein bien moins assistée que dans les productions plébeiennes actuelles et manoeuvrer avec une certaine vigueur un levier de vitesse perché assez haut. Pour le reste, les 407 ch  se montrent dociles et sous le soleil dardant, la Tuscan mord le bitûme avec avidité. Les serpentements réputés des hauteurs cannoises sont avalés d’un geste.

C’est officiel: Fiat et Ford vont collaborer pour élaborer les bases de celles qui vont remplacer la Ka et incarner la future 500.  Les négociations auront été menées bon train, tant l’entente entre les deux constructeurs a été bonne. L’accord signé prévoit la sortie de ces nouveaux modèles, fabriqués chez Fiat en Pologne, à l’horizon 2007 tandis qu’officieusement, on murmure que seraient retenus la plate-forme et les moteurs de l’actuelle Panda. Si tel est le cas, ce serait une très bonne opération pour Ford – profitant de l’expérience de Fiat dans la petite auto – qui pourrait alors avoir aussi sa voiture à bas coût, remplaçant une Ka presque obsolète, et ce, pour un investissement contenu. En outre, ces petits modèles, peu polluants, devraient bénéficier d’un marché porteur. Mais quid du projet de Smart italienne du géant italien?
De son côté, Fiat, toujours en mauvaise posture financière, voit cette baisse des frais de recherche et développement d’un oeil forcément très bon, poursuivant ainsi sa politique fructueuse de partenariats, déjà menée avec PSA (monospaces et utilitaires) et suzuki (futur petit SUV). La rupture de l’accord avec GM, donnant à Fiat bien plus de marges de manoeuvre, se révèle finalement très profitable!

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La constance de Smart à perdre de l’argent, et en particulier les mauvais scores de la ForFour en ces temps de reprise en main dans le groupe Daimler Chrysler semblaient augurer un destin funeste pour la marque aux petites voitures. Il n’en est rien, à en croire les déclarations de son patron Ulrich Walker. Un: les scores de vente pour l’année 2005 vont être meilleurs qu’en 2004. Deux: la ForFour continue. Trois: la décision de lancer la marque aux Etats-Unis est en bonne voie et pourrait être prise d’ici la fin de l’année.

Karmann connu et reconnu pour écouler ses toitures repliables chez bon nombre de constructeurs présentera à Francfort un concept de SUC, pour Sport Utility Convertible. Prions qu’il ne dévienne pas en plus Economique, Estate ou Espace…. Tout heureux d’avoir inventé la niche du SUV décapotable,  Karmann annonce à la volée une prévision de marché potentiel de 180 000 unités/an entre 2009 et 2015.
La base de ce concept est un BMW X5 étété, et logiquement on en vient à se demander ce qu’afficherait un test au banc de torsion d’un 4×4 haut sur patte, de plus de 2 tonnes, doté de "suicide doors" et dont on aurait retiré le toit  ? Il n’y a que les communiquants de Karmann pour ne pas sentir que ce concept ne va décidement pas dans le sens de l’histoire…
Comment dit on optimisme aveugle en allemand ?