Honda STEPWGN

Non, il n’y a pas de faute dans le titre, c’est bien comme cela que se nomme le minivan 7/8 places de Honda, dont la 3ème génération sort aujourd’hui à Tokyo. Mine de rien, c’est un événement tant ce véhicule est populaire (Honda prévoit d’en vendre 8000 par mois), et représente la quintessence de l’automobile familiale à la Japonaise. Acheté par les couples avec enfants, conduit par Maman en semaine et Papa le week-end, le "FUN-derful Mover", comme le décrit en pur engrish le communiqué de presse, n’a d’autre ambition que de recréer une petite extension à la maison familiale
Dans ce but, il propose de multiples reconfigurations des sièges arrières, des portes coulissantes électriques télécommandées, un système sat-nav audio-vidéo et même, c’est la grande nouveauté de cette année, un sol en parquet (!) à l’arrière.
Malgré quelques touches bienvenues comme une version à moteur 2,4l de 162 ch et boîte 7 auto avec palettes au volant, tout cela est bien entendu éminement raisonnable et très ennuyeux. C’est pour cela qu’un grand nombre de Stepwgn sont personnalisés par Papa, qui garde un souvenir ému de l’Integra Type R de ses années de célibataire. Et la personnalisation commence chez le concessionnaire Honda, avec plusieurs kits carrosseries proposés (dont la version Mugen de la photo), jantes alliages, etc. L’échappement "sport" est aussi une modification populaire, si j’en crois le Stepwgn qui me réveille tous les matins en passant devant chez moi.

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Les Japonais ont l’oeil!

Lors du départ du Rallye de Paris, deux reporters du quotidien nippon Asahi Shimbun profitèrent de l’occasion pour photographier la Tour Eiffel avec enfin un motif intéressant en avant plan. La photo est passée dans l’édition de ce grand journal japonais du samedi 14 mai 2005, dans le cadre d’un article sur Deauville et Paris. Voilà de quoi inciter les touristes japonais à venir visiter notre capitale, à défaut de retrouver une Mustang sur les planches de Deauville comme dans le film "Un Homme et une Femme" de Claude Lelouch… Il ne me reste plus qu’à demander à mon collègue Pierre-Laurent Ribault de traduire la légende à coté de la photo!

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