D.Zetsche: il les lui faut toutes…

Dieter Zetsche qui vient de prendre la barre de la grande Daimler-Chrysler en poussant le sortant Jurgen Schrempp à aller voir ailleurs va prendre également la direction de Mercedes à partir du 1er Septembre. C’était Eckard Cordes, grand ami de Schrempp et ex-successeur désigné qui occupait la place avant que le cataclysme du mois dernier ne lui enlève tout espoir de promotion. En toute logique sa démission a suivi de près celle de son mentor et il quitte la maison étoilé dès la fin Août. C’est donc Dieter Zetsche qui, dans un souci "d’apaisement", va prendre le fauteuil en attendant de trouver le candidat idéal en interne. En d’autres mots, le nouveau grand patron est entrain de faire un tri sévère dans les strates hiérarchiques de la maison allemande jaugeant ainsi qui sont ses partisans et ses détracteurs. La situation pourrait durer plus d’un an selon un porte-parole de Mercedes, histoire sûrement de démasquer avec le plus de certitude les adversaires les plus retors… Ambiance garantie dans les couloirs de Stuttgart!

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WTCC: Oreca s’y met

Le World Touring Car Championship, bâti sur les frêles structures de l’ETCC commence à prendre de l’ampleur. BMW et Alfa Romeo sont 2 des piliers de cette formule spectaculaire qui accueille aujourd’hui les officielles Chevrolet ainsi que quelques indépendants talentueux et quelques évadés épisodiques du mythique BTCC, toujours vaillant aux UK. Peugeot a un temps songé s’engager officiellement mais a laissé le soin à son importateur danois de tester la nouvelle 407, qui sera d’ailleurs aux mains d’ Eric Helary pour la manche d’Orscherleben du 28 Août. C’est au tour maintenant de la très capée Oreca d’entrer dans le jeu grâce à son association avec Seat France. L’auto sera donc une Toledo qui rejoindra l’escouade officielle déjà en place et le pilote nominé est le franco-monégasque Stephane Ortelli. Un binôme qui devrait faire des étincelles assez rapidement si on se souvient qu’Oreca avait par le passé permis à un certain Yvan Muller d’emporter le titre français de Supertourisme sur BMW.

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Premiers tours de roues à Istanbul

Les premiers essais libres du Grand Prix de Turquie se sont ouverts aujourdhui sur le nouveau circuit dIstanbul et ont vu dominer les McLaren-Mercedes. Ces essais ont été marqués par quelques têtes-à-queue spectaculaires, notamment celui de Massa, de Rubens Barrichelo et celui de M. Schumacher. L’Allemand l’avait seulement parcouru à pied ou en scooter avant de se glisser dans l’habitacle de sa monoplace.
"Je pense que mon impression de la piste, parcourue à scooter hier, était faussée. J’ai pensé que cela n’était pas si difficile, mais maintenant dans la voiture, avec une position assise plus basse, cela a l’air très différent. Il n’est pas particulièrement difficile à apprendre. Cependant, il a un caractère unique. Certains virages, comme le N.1, ont une sortie en aveugle, ce qui le rend très intéressant. Le N.8 est un autre virage difficile car il a plusieurs lignes possibles." a déclaré M. Schumacher.
De son côté, Pedro de la Rosa a bouclé les 5,34 kilomètres du circuit en 1. 27.882 le matin devançant son coéquipier Kimi Raikkonen. Le Finlandais semble le seul à pouvoir encore aller chercher la Renault de Fernando Alonso, qui a dominé le début de saison de manière impressionnante.
Si la Toyota de Ricardo Zonta a tourné le plus vite l’après-midi en 1:25.583 (moyenne de 224,624 km/h), elle a été talonnée par les trois McLaren de de la Rosa, de Juan Pablo Montoya et de Raikkonen.
Dans lensemble, les pilotes et les patrons décuries trouvent le nouveau circuit dIstanbul fantastique mais difficile à lexemple du virage N.1 qui se passe en aveugle et le N.8.

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Nissan Fuga 450 GT

Alors que les concessionnaires Lexus nippons astiquent leurs modèles d’exposition en prévision de la grande ouverture du 30 août, Nissan a décidé de profiter de la lumière des projecteurs pour sortir au Japon la Fuga 450 GT, qui n’est autre que la nouvelle Infiniti M45 vendue aux Etats-Unis. Cette voiture vient se positionner directement en face de la Lexus GS 430, avec un V8 de 4,5l de cylindrée pour 333 ch, et une transmission aux roues arrières. Il s’agit, comme la Lexus, d’une attaque frontale contre les allemandes, BMW série 5, Audi A6 et Mercedes classe E. Et comme la Lexus, il y a de quoi donner quelques sueurs froides aux ingénieurs de Stuttgart et Munich.

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