par Pierre-Laurent Ribault

Un p'tit noir pour remplacer l'or noir

Le recyclage de l'huile de friture dans le réservoir, ça marche, mais l'inconvénient est alors que l'on promène avec soi une odeur de baraque à frite de bord de nationale, différente certes du fumet de gazole habituel mais pas forcément beaucoup plus classe. Que l'esthète se réjouisse, puisque des chercheurs de l'Université de Nevada-Reno viennent de trouver une autre solution qui potentiellement pourrait propulser disons son Alfa Spider JTDM tout en laissant dans son sillage un entêtant parfum d'espresso, nettement plus raccord avec la dolce vita que mène notre conducteur/trice.

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Et il ne s'agira pas d'un arôme artificiel, puisque la source de ce nouveau biodiesel n'est autre que le marc du café qu'il a bu, obtenu auprès de son barista, dont est extrait de l'huile à hauteur de 11 à 20 % de la masse totale, un chiffre comparable aux sources d'agrocarburants habituelles tels que l'huile de palme. Le carburant obtenu est même plus stable à cause de la grande quantité d'antioxydants contenue dans le café, et le résidu peut être utilisé comme compost ou même être transformé en éthanol.

Que du bon, mais il y a un léger inconvénient : se basant sur un chiffre de production annuel total de café de 7,8 millions de tonnes, on pourrait dans le meilleur des cas obtenir 1,3 millions de mètres cube d'essence de caoua, soit moins de 5% de la consommation annuelle de carburant pour la France uniquement.

Pas de quoi mettre Dédé La Frite (ni Total) sur la paille...

Source: Eurekalert via Slashdot

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Le recyclage de l'huile de friture dans le réservoir, ça marche, mais l'inconvénient est alors que l'on promène avec soi une odeur de baraque à frite de bord de nationale, différente certes du fumet de gazole habituel mais pas forcément beaucoup plus classe. Que l'esthète se réjouisse, puisque des chercheurs de l'Université de Nevada-Reno viennent de trouver une autre solution qui potentiellement pourrait propulser disons son Alfa Spider JTDM tout en laissant dans son sillage un entêtant parfum d'espresso, nettement plus raccord avec la dolce vita que mène notre conducteur/trice.

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