Selon AirParif les voitures sont marginales dans émissions de particules fines
Comme régulièrement, l'association AirParif publie son inventaire de l'origine des particules fines et de la pollution atmosphérique en Ile de France. Le secteur routier affiche une baisse de 71% entre 2005 et 2021.
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AirParif a analysé les émissions de particules fines entre 2019 et 2021. Elles continuent leur baisse avec -4% sur cette période. Cela porte à 47% la baisse depuis 2005. Les oxydes d'azote (NOx) sont aussi en baisse avec -10% entre 2019 et 2021. Cela porte le total à -58% entre 2005 et 2021.
Ce qui est intéressant également, c'est l'analyse des origines de ces polluants. Si les NOx sont évidemment pour 47% d'origine du transport routier (et 17% des Diesel particuliers), pour les particules fines PM2.5, le transport routier n'est à l'origine des particules qu'à hauteur de 16%, dont 3% pour les voitures particulières Diesel. Il faut dire que le parc roulant est renouvelé mois après mois, et même si l'âge moyen augmente, le nombre de Diesel ou Essence récents augmente aussi.
Comme on l'indique depuis pas mal de temps sur leblogauto.com, le chauffage, dont le chauffage au bois, est le principal contributeur des PM2.5 avec 47% des particules de 2,5 µm ou moins. De plus, ces particules viennent à 61% de l'Essonne, Seine-et-Marne et Yvelines. Enfin, notons que AirParif mentionne enfin les particules d'abrasion qui ne dépendant pas de la motorisation (essence, Diesel, électrique, H2, etc.) et dépassent largement les émissions à l'échappement.
Le prochain inventaire, prévu pour 2025, fera le bilan de la reprise de l'activité post-pandémie. Cela devrait continuer d'être dans la lignée des bilans des 15 dernières années avec une automobile toujours pointée du doigt, mais loin d'être le monstre polluant que certains dépeignent souvent.
A propos d'Airparif
En France, les "associations agréées de surveillance de la qualité de l’air" (AASQA) sont en charge de la surveillance de la qualité de l'air de différentes agglomérations. Pour l'Ile de France, c'est AirParif qui en a la charge. Créée en 1979, l'association emploie environ 75 salariés et est présidée par Philippe Quénel.
L'association publie régulièrement des études sur l'origine des particules et autres polluants. Elles témoignent de l'amélioration continue de l'air que l'on respire. Pour lire le rapport en entier, c'est ici.
@Airparif publie une nouvelle #estimation de l’origine des émissions de polluants de l’#air en Île-de-France ! ▶️Focus sur les particules fines (PM2,5)
Les #particules fines sont des particules solides de très petite taille dont l’inhalation augmente le risque de contracter… pic.twitter.com/ou7Wfzs7N8
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Pour résumer
Dans son dernier inventaire des polluants de l'air, Airparif indique que la qualité de l'air de l'Ile de France ne cesse de s'améliorer année après année. Dans le détail, la voiture n'est pas ce vilain pollueur que certains décrivent et veulent faire croire.