Bon refrénons de suite les applaudissements esbaudis de l'assistance, ce ne sont que 4 véhicules sur une flotte de plus de 480 camions qui sillonnent les rues de la capitale pour ramasser les ordures qui passent à l'électrique mais ils sont la première pierre d'une flotte que l'on espère plus nombreuse d'ici peu.
C'est la société Pizzorno, premier groupe de collecte de Paris avec une flotte de 80 camions qui lance cette expérimentation. Depuis longtemps les camions bennes de la société fonctionnent au gaz naturel de ville (GNV) mais là c'est une étape supplémentaire vers la réduction des émissions qui est lancée. La première étape est d'évaluer l'utilisation des camions dans les tournées quotidiennes. Les camions sont des modèles développés par la société française PVI. Chaque camion coûte 250 000 euros (contre 210 000 euros pour un véhicule au GNV) auquel il faut ajouter 120 000 euros de batteries. Le coût est récupéré par une maintenance moindre et une durée de vie plus longue.
Les camions disposent de 7 heures d'autonomie (on ne parle pas en kilomètres ici) et se rechargent en 7 heures. Sauf évidemment si l'on dispose d'une prise de charge rapide ce dont va s'équiper la société Pizzorno. Ainsi les camions vont pouvoir assurer 2 tournées quotidiennes. Si les camions d'une capacité de 27 tonnes donnent satisfaction, ils devraient faire des petits. De toute manière si on en croit la Maire, les camions diesel vont devenir une espèces en voie d'extinction à Paris.
Source et illustration : PVI
Bon refrénons de suite les applaudissements esbaudis de l'assistance, ce ne sont que 4 véhicules sur une flotte de plus de 480 camions qui sillonnent les rues de la capitale pour ramasser les ordures qui passent à l'électrique mais ils sont la première pierre d'une flotte que l'on espère plus nombreuse d'ici peu.
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